Depuis quelques années, les entreprises ont transformé progressivement leur paysage organisationnel en faisant évoluer leurs services de Recherches et Développement vers l’innovation interne. De nombreux grands groupes se sont alors équipés de nouveaux dispositifs innovants : les laboratoires de fabrication numérique – appelés également les fab labs internes. Leurs avantages sont multiples ! Au-delà de familiariser les ingénieurs des entreprises aux nouvelles technologies, ces fab labs leur permettent d’imaginer et de créer de nouveaux procédés de production à moindre coût, de réaliser du prototypage, d’apporter une nouvelle dynamique au travail de conception, de créativité et d’exploration au sein des sociétés.
Mickaël Desmoulins est le Co-Fondateur de Fab&Co. Voici son histoire. Expert Intrapreneuriat et Open Innovation pour Renault, Mickaël fonde et manage le Renault Creative Lab, le premier fab lab corporate de l’alliance Renault-Nissan puis devient vite le coordinateur du réseau interne (rassemblant aujourd’hui 15 labs à l’international) et d’écosystèmes innovants externes.
Dès 2014, les choses s’enchaînent naturellement. Son idée : favoriser l’émergence de l’intelligence collective en rassemblant les différents responsables de labs internes au sein d’un même réseau. Mickaël co-crée alors un premier collectif d’innovation B2B associatif, baptisé Fab&Co. Son but : faciliter leurs échanges entre membres, leurs interactions et répondre à des problématiques communes. Riche d’une communauté grandissante, six ans plus tard, le réseau rassemble aujourd’hui une quarantaine d’entreprises, dont le Groupe Seb, Airliquide, Atlantic, Safran, Thales Aliena Space, AirFrance, DGA-T, Altran, Hager, le Groupe Renault, OnePoint ainsi que des fablabs tournés vers l’industrie comme ICI Montreuil et Usine IO et des fablabs tournés vers l’éducation et l’entrepreneuriat comme le CESI, Polytechnique ou l’EM Lyon.
L’association Fab&Co a pour mission de mettre en place un vivier de compétences diverses, de favoriser la veille, l’échange de bonnes pratiques, le partage de techniques de fonctionnement agiles et l’organisation d’événements. Elle a également pour but de promouvoir les ateliers de fabrication numérique, les tiers-lieux professionnels à vocation business. Fab&Co devient la plateforme de référence de partage des ressources industrielles et permet ainsi, aux adhérents de monter de nouveaux projets spécifiques ensemble.
Fonctionnant avec les outils et méthodes de communication collaboratives, les membres du réseau interagissent pour se partager les meilleurs conseils ou avis sur la création de technologies spécifiques pour chaque entité et ses problématiques propres. Outre le fait de contribuer à l’amélioration des performances économiques des entreprises, le réseau Fab&Co est le vecteur de valeurs et d’intentions communes.
En cette période particulière de pandémie, l’association permet aux entreprises de contribuer à la solidarité citoyenne. Alors que de nombreux fab labs investissent leurs ressources pour aider les centres hospitaliers en fournitures médicales, Fab & Co vient de mettre en place un open badge, nommé ‘Covid-19 Buster’ pour valoriser les collaborateurs participants – ou ayant participé à des actions de lutte contre le COVID-19, en lien avec les projets menés par leur lab ou fab lab d’entreprise.
Si vous souhaitez obtenir ce badge, voici les 4 types de contributions retenues :
En accord avec Fab&Co et le créateur du badge, Mickael Fagot, collaborateur Renault, Maker Faire France va proposer le petit frère de ce badge à l’ensemble des makers qui oeuvrent contre le covid 19.
Les membres de Fab&Co et l’équipe de Maker Faire France se rencontrent régulièrement sur les événements qu’ils organisent notamment des visites de fab labs ou à l’occasion des événements Maker Faire. Nous partageons ensemble l’ADN des Makers, la communauté, l’entraide qui dépassent les frontières de l’entreprise.
Selon Mickaël, qu’il s’agisse des citoyens ou des entreprises, la société avance progressivement de l’âge du numérique vers l’âge des communs, guidée par une culture Maker commune forte : celle d’imaginer, de créer, de contribuer et de partager ensemble.
Plus d’info sur le réseau : http://fabandco-asso.com/
Rédigé par Cécile Ravaux – Story Maker
Nous voyons et lisons beaucoup en ce moment sur l’aide que peut apporter l’impression 3D pour lutter contre le COVID-19. Josef Prusa, l’une des personnes qui fait vivre l’univers des imprimantes 3D, nous explique comment il utilise la plus grande ferme d’impression 3D au monde pour aider les hôpitaux. Mais il pointe du doigt les limites de l’impression 3D.
L’impression 3D n’est pas parfaite :
« Une autre question que nous devons prendre en compte est la porosité des pièces imprimées et les problèmes de sécurité qui en découlent. Une fois la visière portée, vous allez émettre de la chaleur ainsi que de la condensation, un lieu de reproduction parfait pour les germes. Nous ne serons pas en mesure de stériliser ces masques efficacement, nous pourrions donc causer encore plus de problèmes »
Les hôpitaux manquent cruellement d’équipements de protection individuelle. Les visières sont particulièrement demandées et s’intègrent bien dans la chaîne de production de Prusa Printers.
« En trois jours, nous avons pu passer par des dizaines de prototypes, deux vérifications auprès du ministère tchèque de la Santé et nous avons même rencontré notre ministre de la Santé Adam Vojtech. Aujourd’hui, nous sommes ravis de partager avec vous que nous avons commencé la production de prototypes et que les premières unités viennent d’être envoyées pour des tests et des vérifications sur le terrain. […] Et aussi, lorsque cette conception sera vérifiée, nous passerons à la conception de lunettes de protection. »
Rédigé par Caleb Kraft
Pour les nombreux fabricants désireux d’aider en ces temps difficiles, il s’avère que votre aiguille et votre fil à coudre peuvent aider dans lutte contre le COVID-19 !
Partout, les hôpitaux manquent d’équipements de protection individuelle et en particulier de masques. Coudre un masque n’est pas particulièrement difficile et il s’avère extrêmement utile. Pour faire simple, ces masques ne sont pas conçus pour filtrer ou arrêter le virus, mais plutôt pour protéger le visage des gouttelettes en suspension dans l’air. La grande chose au sujet du tissu, par opposition à l’impression 3D, est qu’il peut être soigneusement lavé et produit rapidement. Beaucoup souhaitent utiliser leurs imprimantes 3D, mais les masques imprimés en 3D peinent à créer une bonne étanchéité autour du visage, et la nature poreuse des produits imprimés en 3D signifie qu’il est extrêmement difficile de les rendre stériles.
Pour éviter la confusion, les efforts parallèles et la congestion des hôpitaux, il est recommandé de rechercher des groupes locaux qui fabriquent des masques. Il sera plus simple de répondre aux différents besoins des hôpitaux.
Source : https://makezine.com/2020/03/20/your-sewing-skills-are-needed-in-the-fight-against-covid-19/
Rédigé par Caleb Kraft
Pour la petite histoire, RS Components, c’est la plateforme proposant tous les composants électroniques pour réaliser tout type de prototype électronique ! Créé en 1986, le distributeur présente plus de 500 000 produits et, a aussi développé parallèlement à cela, une plateforme communautaire open-source, pour échanger entre Makers : DesignSpark. Celle-ci met à votre service, gratuitement, des logiciels puissants de CAO tels que : DS Mechanical, DS PCB ou DS Electrical ! Depuis quelques années, RS Components aide et soutient des projets scolaires et étudiants, afin de faire avancer l’innovation et répandre le mouvement Maker auprès du plus grand nombre.
Cette fois, nous vous emmenons dans l’Est, à Polytech Nancy – composante de l’Université de Lorraine qui s’engage depuis 21 ans dans le développement de véhicules propres. Enseignant en Génie-Mécanique à l’Université de Lorraine, Philippe Dugrain dirige une cellule dédiée à l’innovation mécanique et automobile auprès des étudiants de la première à la quatrième année. Inscrit dans ce cursus, chaque année, 25 étudiants ont la possibilité de participer à un grand concours international : le SHELL Eco Marathon Europe qui vise à l’élaboration du véhicule du futur, à la fois écologique et économique. Cette compétition compte plus de 2000 participants et se réalise sur trois continents : Europe, Amérique et Asie depuis 1985.
L’objectif de ce challenge : consommer le moins d’énergie possible sur une distance donnée et dans un temps limité.
Le SHELL Eco Marathon Europe met au défi les étudiants de concevoir, construire et conduire les véhicules les plus performants possible en matière d’efficacité énergétique. Cette compétition a lieu début juillet en Angleterre depuis déjà 30 ans. De l’automobile à l’éco-mobilité, c’est un enjeu pour l’avenir, un défi collectif et surtout, un projet pédagogique.
Polytech Nancy est engagée dans cette aventure depuis plus de 20 ans : plus de 400 élèves ingénieurs ont déjà participé à ce projet baptisé Eco Motion Team. Un challenge soutenu par de nombreux partenaires industriels et institutionnels dont RS Components qui aide l’équipe à se fournir en composants et matériels électroniques.
Les développements attendus sont de tous ordres :
Calqué sur le modèle d’une entreprise, le SHELL Eco Marathon fédère les participants autour d’un projet ambitieux, jalonné de problématiques à résoudre, de dead-lines et de contraintes budgétaires à respecter. A la clé, ils participeront aux courses automobiles ! La compétition évalue les technologies développées pour consommer le moins d’énergie sur 3 catégories de voitures utilisant les ressources suivantes: l’électrique, l’hydrogène et les thermiques.
Pour réaliser ces défis, à Polytech Nancy, 50 candidatures ont été envoyés sur 250 élèves ! Ce sera 27 heureux étudiants qui seront sélectionnés puis impliqués dans ces projets pour répondre aux différentes problématiques pendant 4 mois avec le soutien de 8 tuteurs.
Créer la voiture électrique du futur, optimum en énergie et en puissance est une aventure qui fait vibrer autant les ingénieurs apprentis que les professeurs investis.
Suivez l’actualité de l’Eco Motion Team sur les Facebook, Twitter, Instagram et YouTube : @Ecomotionteam
Rédigé par Cécile Ravaux – Story Maker
C’est au coeur de la Cité des sciences et de l’industrie de Paris que s’est déroulée, du 22 au 24 novembre dernier, une édition encore plus folle et créative de Maker Faire Paris. La richesse des expériences proposées a conquis un public de plus en plus nombreux ! Il suffisait de lire sur les visages des visiteurs devenus “acteurs” de l’événement, leur émerveillement et leur enthousiasme. Tout le week-end, makers et visiteurs ont joué une partition à 4 mains. Ils se sont amusés à prototyper, fabriquer et partager de nombreux savoir-faire ! Parmi les grandes éditions de Maker Faire, Maker Faire Paris fait figure de proue à l’international. Pour la sixième année consécutive, elle rassemble une communauté grandissante de makers, venus d’horizons divers et des quatre coins du monde. Cette diversité est bien la composante essentielle de ce qui fait la richesse des échanges de leur savoir-faire.
Merci à tous pour la chaleur de vos sourires et votre bonne humeur communicative !
Le mouvement maker s’adresse à tous les publics, petits comme grands enfants et il légitime son ascension pour les valeurs qu’il défend. En voici quelques exemples :
La première journée d’ouverture dédiée à l’éducation a rencontré un véritable succès ! Tous invités sur Maker Faire Paris vendredi, les scolaires et les étudiants ont pu vivre l’école autrement grâce à de nombreux ateliers ludo-pédagogiques. De leur côté, les professeurs, comme les entreprises présentes dans le cadre de la learning Expedition organisée avec Soon Soon Soon, ont réalisé l’intérêt de l’apprentissage par le Faire et l’importance de la créativité sans limite !
Maker Faire est le symbole du DIY pour tous les niveaux. Il n’y a pas d’âge pour apprendre et pour inspirer le monde vers un futur meilleur !
L’inventivité et la créativité dans les mains de chacun !
Dès leur arrivée, les visiteurs ont reçu un accueil musical haut en couleurs ! Chevauchant leur tricycle musical, équipé de batteries et de cymbales, le duo des Nomad Men a donné le ton de ce qui allait suivre… Les visiteurs ont vite saisi qu’ils allaient vivre des expériences originales. En quelques chiffres, il n’y avait pas moins de 250 stands à explorer, 800 makers à rencontrer, 75 ateliers géants proposés. Viny DIY, ToysFab, Les Inventeurs nous ont fait assister à de véritables shows ! Soulignons au passage que cette édition s’est enrichie d’un nouvel espace, celui des Youtubeurs. A la hauteur de la fantaisie impulsée sur leurs diffusions web, Henri Hihacks, La Grotte du Barbu, Made By Amaury et tant d’autres… ont rendu les visiteurs complices de leurs bidouillages d’objets auxquels ils redonnent une seconde vie, utilitaire ou totalement loufoque. Parmi les belles performances, Amaury nous a fait découvrir une bobine Tesla capable de faire de la musique grâce à ses éclairs et un petit piano connecté avec un système Arduino. 🙂
Maker Faire Paris, c’est aussi des challenges accomplis sur les trois grandes thématiques grâce à des acteurs, makers représentatifs.
– Recycler, upcycler, réparer, favoriser les circuits courts, lutter contre l’obsolescence programmée, l’économie circulaire était représentée sous toutes ses facettes grâce à de nombreux makers engagés ! Cette thématique est symbolisée cette année par la présence de l’association The SeaCleaners et l’intervention d’Yvan Bourgnon, grand navigateur qui a sillonné les mers avant de nous rejoindre à Maker Faire. Avec leur projet de construction du Manta – un bateau innovant destiné à nettoyer les océans du plastique, le public a pu prendre conscience de l’urgence d’agir et de changer nos comportements pour mieux préserver notre planète. N’oublions pas, la présence de Spareka et iFixit, des plateformes de tutoriels de réparation d’objets électroniques et qui nous fournissent les pièces à remplacer. Côté recyclerie solidaire, La Collecterie, La Ressourcerie de Montgeron ont invité les visiteurs à découvrir les initiatives locales pour réparer et offrir une seconde vie aux objets dont nous souhaitons nous débarrasser. Aussi, le LowTechLab présentait une formidable exposition de 200 m2 sur l’habitat déconnecté : des solutions simples sans technologie ou électricité et surtout reproductibles chez soi pour réduire l’empreinte écologique de nos habitations.
– ‘Les services communs’, représentés par l’ensemble des tiers lieux, fablabs, makerspaces, hackerspaces, espaces de coworking, médiathèques nous ont démontré combien il est nécessaire de développer le travail collaboratif et de comprendre l’équation de l’intelligence collective ‘’1 + 1 = 3’’. Ensemble, tout devient possible ! Notre ambition est de faire prendre conscience au grand public que les ressources partagées, gérées et maintenues collectivement par des communautés d’usagers, contribuent à la constitution d’un patrimoine commun pour les générations futures !
– Enfin, ‘l’apprentissage par le FAIRE’ a séduit un public réceptif et impliqué. C’est en créant, fabricant, réparant soi-même que l’on (re)prend confiance en soi et que l’on apprend de ses erreurs. Une sensibilisation et une formation des générations à venir indispensable pour le bien-être de tous comme pour celui de la planète ! Car c’est en réparant, que nous préservons nos ressources naturelles !
Maker Faire Paris 2019, en quelques chiffres :
– 23000 visiteurs
– 6000 mètres carrés de surface d’exposition.
– 800 makers répartis sur plus de 250 stands.
– 100 ateliers interactifs
– Des expositions Low Tech, Robot, Cabane
– Des œuvres monumentales
– 3 grandes thématiques : l’économie circulaire, les communs, l’éducation.
– 3 jours de féérie
Un monde fab-uleux constitué de passionnés, d’experts et de débutants s’est réuni pour partager l’envie de créer, de fabriquer, de détourner, de réparer et d’apprendre les uns des autres. Dans un monde en pleine transition écologique, Maker Faire et le mouvement maker portent un message d’espoir en redonnant à chacun, toutes compétences confondues, la possibilité de (re)devenir un acteur du changement et ré-inventer un futur meilleur et durable ! Merci à tous les makers de nous avoir fait rêver et de nous avoir emmenés dans leurs belles aventures pour mieux bâtir le monde de demain !
Découvrez toutes les photos de Maker Faire Paris 2019 ici !
Rédigé par Cécile Ravaux – StoryMaker
Transmettre le goût du DIY et donner vie à votre inspiration, telle est la volonté de RS Components, un de nos partenaires chez Maker Faire depuis deux ans maintenant ! Pour la petite histoire, créée en 1986 à Beauvais, la société propose plus de 500 000 références de composants électroniques et de fournitures industrielles. Elle est aujourd’hui la référence en terme de distribution avec plus de 500 collaborateurs et un service technique à la pointe du conseil. Présent à travers le monde, le distributeur accompagne les inventeurs et les entreprises. Pour vous simplifier la tâche, RS Components a aussi développé une plateforme communautaire open-source pour échanger entre makers. Nommée DesignSpark, cette plateforme met à votre service, gratuitement, des logiciels puissants de CAO tels que : DS Mechanical, DS PCB ou DS Electrical !
La grande diversité de produits offerte par RS dans son catalogue en ligne et leur disponibilité rapide en font le partenaire privilégié de l’éducation et l’enseignement, cela du collège jusqu’aux universités et grandes écoles d’ingénieurs. Soutenir et accompagner les makers professionnels comme les makers en herbe, tel est l’engagement de RS Components ! Venez les rencontrer à Maker Faire Paris sur leur espace : « Inspirer les ingénieurs de demain ».
Une multitude d’animations, d’ateliers et de conférences à Maker Faire Paris avec le soutien de RS Components !
L’Atelier Drill RS : Les participants auront la possibilité de s’exercer à percer une plaque élaborée à partir de matériaux recyclés.
Découvrez l’animation Sphero : ce petit robot sphérique, waterproof et programmable depuis un simple smartphone permet de découvrir la base du codage dès 8 ans. RS Components met à disposition un espace ludique pour tester ses possibilités !
– T’es cap de réparer par Répar’Tout – En partenariat avec HOP “Halte à l’Obsolescence Programmée” et RS Components, cet atelier permet d’apprendre à réparer un casque audio !
– L’Espace Design Spark by RS présentera le blog et les logiciels gratuits pour la conception de circuits imprimés destinés aux concepteurs et aux makers.
– L’Espace RS Pro sera destiné à découvrir la large gamme de plus de 60 000 produits adaptés au monde de l’éducation et aux makers pour inventer, réparer et créer.
– L’Atelier animation Pi Top vous invitera à monter le kit “Pi Top”, élaboré à partir de Raspberry Pi, un nano ordinateur monocarte à processeur ARM, de la taille d’une carte de crédit. Il est destiné à encourager l’apprentissage de la programmation informatique. Son originalité ? Il s’agit du premier ordinateur en kit que l’on peut monter soit même pour coder et expérimenter l’électronique !
– Démonstration robot NIRYO : NIRYO ONE est un nouveau robot collaboratif, constitué de 6 axes, développé en open source et fabriqué en France ! Abordable et simple à prendre en main, il a été pensé pour l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, les makers et les laboratoires de R&D.
– L’atelier Learn to solder, un atelier destiné à apprendre à souder des composants électroniques.
Enfin, grâce au soutien de RS Components, nous organisons la grande soirée des Makers vendredi 22 novembre ! Un rendez-vous incontournable à Maker Faire, puisqu’il rassemble convivialité, rencontre, partage et échanges entre Makers ! A cette occasion, Christophe Hercelin, Directeur Marketing Sud Europe RS Components et Ingénieur de l’UTC, sera présent pour nous présenter les valeurs du groupe.
Un grand merci, à RS Components, qui par sa présence et entretient la magie que nous aimons partager avec notre public !
Rédigé par Cécile Ravaux – Story Maker
Elle est jeune, elle est pétillante et son kiff c’est de partager ses expériences de makeuse sur sa chaîne Youtube ! Son nom ? Heliox, passionnée de création et de fabrication numérique. Nous sommes très fiers de vous la présenter, elle qui n’a pas peur de mettre ses doigts de fée dans le cambouis pour réaliser des objets connectés.
Heliox est youtubeuse depuis deux ans et compte déjà 150 000 abonnés et plus de 80 vidéos en ligne ! Elle y présente ses réalisations, ses astuces pour fabriquer des objets électroniques et ses expérimentations pour créer divers objets FUN sortis de l’impression 3D. Sa volonté est de démontrer qu’il est possible de créer par le faire soi-même et surtout d’inspirer les FILLES !
Dans notre culture, le genre féminin est moins tourné vers le bricolage ou l’électronique, mais grâce à Heliox, avec une pincée de curiosité et une dose de motivation, les néophytes du bricolage peuvent réaliser et designer toutes sortes d’objets connectés.
Apprenez, en reproduisant et en suivant ses vidéos, réalisez par exemple une lampe pixel animée !
Sur chacune des vidéos, impossible de s’y perdre ! Heliox présente tous les produits ou composants nécessaires à la réalisation de l’objet et vous retrouverez tous les liens pour acheter ces produits. Bien évidemment, côté électronique, les lignes de codes qu’elle propose sont ouverts, elle vous les livre également sur une adresse web pour les récupérer !
Bravo à Heliox qui, après avoir découvert la passion du bidouillage et de l’électronique il y a trois ans maintenant, s’est totalement impliquée dans le partage de ses expériences. Grâce à ses conseils et ses tutoriels, tous les makers en herbe acquièrent la possibilité d’être autonomes dans le faire soi-même !
Heliox sera présente samedi à Maker Faire Paris, à l’espace des Youtubeurs. Elle vous y attend pour vous rencontrer et partager sa passion avec vous !
Retrouvez Heliox sur ses réseaux sociaux : Youtube et Instagram
Rédigé par Cécile Ravaux – StoryMaker
Je vous emmène dans l’Essonne, découvrir un nouveau lieu où l’upcycling et la récup’ en tout genre sont mis à l’honneur ! La ressourcerie de Montgeron porte bien son nom. Ici, on collecte, on trie et on transforme les objets dont vous n’avez plus besoin. Vous pourrez venir vous équiper en mobilier, vaisselles, vêtements, jouets etc… Le tout à petit prix et dans une ambiance chaleureuse !
Cyril Henry a eu la formidable idée de développer un espace de gestion des déchets issu des encombrants. Après avoir fait un virage à 180° degrés en 2015, cet ancien régisseur de plateaux de cinéma s’est lancé dans la création de la ressourcerie de Montgeron après avoir fait le constat qu’il était possible de réemployer ces ressources et de leur donner une seconde vie en les réparant ou en les transformant. Sa volonté est de changer le regard des gens sur les déchets. Ainsi, il a voulu répondre à la loi des 4 “R” : REDUIRE les déchets en sensibilisant le public, RE-EMPLOYER pour offrir aux objets de nouvelles fonctions et les vendre à un prix social et solidaire, REUTILISER ces objets en détournant leur usage premier et enfin RECYCLER. Si vous vous demandez comment valoriser une machine à laver, l’une des réalisations collector de l’équie de la ressourcerie est le tambour de machine recyclé en table basse ! L’économie circulaire vit un véritable succès avec le réutilisation en objets fun et design !
En tant qu’homme d’action, Cyril veut apporter sa contribution à rendre notre planète plus verte. Il nous annonce que sur 300 tonnes de déchets récupérés sur une année, 60 % sont recyclés et 30 % réemployés ! Un beau challenge environnemental qui motive notre bienfaiteur à aller plus loin. Afin de sensibiliser en local, sur son territoire dans l’Essonne, il propose des animations auprès des bailleurs sociaux.
Dans la ressourcerie, il y a plusieurs étapes. Deux jours sont consacrés aux apports de déchets pendant lesquels environ 3 tonnes sont récupérés. Puis Cyril, soutenu par son équipe, recrutée grâce à l’emploi solidaire, trient, réparent et créent de nouveaux objets. Dans leur magasin transformé en caverne d’Alibaba, leurs créations, toutes aussi fantaisistes qu’utiles, réjouissent un public conquis par leur inventivité. Attention, ce n’est pas ouvert toute la semaine ! Il leur faut le temps de réadapter les nouvelles fonctions de tous ces nouveaux objets ! Un lieu à visiter ABSOLUMENT, pour ensoleiller vos journées d’hiver et profiter d’un lieu où il fait bon vivre ! Retrouvez leurs horaires d’ouverture ici.
Il arrive aussi qu’une ressourcerie éphémère s’installe aux pieds des immeubles pour quatre jours de collecte pour ensuite présenter la valorisation des objets, les vendre. Pour créer l’effervescence, Cyril organise également des ateliers de création de jardinières en palettes ! Utiliser le Do It Yourself pour s’ouvrir à la créativité et sensibiliser à l’environnement, nous ne pouvions que saluer cette formidable initiative entrepreneuriale conviviale et efficace !
En participant à Maker Faire Paris, Cyril souhaite créer une synergie avec les makers afin de créer un pont entre les savoir-faire des makers et les ressources disponibles au sein des ressourceries. L’interaction entre ces savoir-faire et la ressource déchet permettrait ainsi de développer la réflexion autour de l’économie circulaire des déchets. Venez le rencontrer à Maker Faire Paris ! La ressourcerie de Montgeron vous présentera des animations Make & Tech et vous pourrez réaliser des badges à partir de BD ou vieux papiers et des mangeoires à oiseaux avec de la vaisselle ! Une animation “Zéro Déchet” vous apprendra également à réaliser un bee wrap (cire d’abeille qui permet de conserver des restes alimentaires)
Retrouvez le site de ressourcerie de Montgeron en cliquant ici.
Rédigé par Cécile Ravaux – StoryMaker
Comment créer la voiture du futur pour faciliter l’accessibilité des transports, développer un véhicule électrique open-source, améliorer la robotisation du conducteur, changer les comportements dans les pratiques de mobilité afin de réduire les émissions de CO2 ? Ce sont quelques exemples des futures nouvelles ressources qui sont déjà à l’étude et en libre accès !
Pour répondre aux objectifs du développement durable fixés en 2020 par l’Etat, l’ADEME explore un nouveau dispositif de soutien à l’innovation : La Fabrique des Mobilités.
Premier accélérateur de projets dédiés à l’innovation, ses objectifs sont d’accompagner et d’accélérer le développement de la mobilité d’un point de vue technologique et environnemental. Pour y arriver, La Fabrique des Mobilité mise sur les “Communs”.
[définition] Les biens communs (ou “communs”) sont des ressources gérées collectivement par une communauté selon une forme de gouvernance définie par elle-même. La plupart des standards du web, le logiciel libre, les données ou la connaissance sous licence libre sont des communs.
On vous explique !
Depuis trois ans, la mission de la Fabrique des Mobilités est de favoriser l’émergence et l’adoption opérationnelle de ces communs, dans les entreprises et groupes industriels.
L’objectif est de construire des mobilités durables, efficaces et inclusives. La Fabrique des Mobilités crée ainsi une synergie autour d’un territoire d’expérimentation commun et d’une culture commune, ouverte à l’innovation.
L’intérêt de ces communs, c’est qu’ils deviennent ainsi des “objets liens’’, d’après Gabriel Plassat, le co-fondateur de la Fabrique des Mobilités. “Nous avons observé durant une année que l’on arrive à faire collaborer des acteurs pour produire des communs, même s’ils sont en compétition. Ils ont un intérêt pour gagner du temps et faire des économies. La deuxième voie, c’est d’amener des acteurs industriels à ouvrir des ressources pour leur permettre d’explorer des marchés qu’ils ne parviennent pas à appréhender avec des approches traditionnelles.”
Pour y arriver, la Fabrique met en relation tous les acteurs du transport et de la mobilité : Entreprises, start-up, grands groupes industriels, collectivités, laboratoires de recherche, universités… La Fabrique tire partie de l’énergie des startups ou des entrepreneurs, afin d’accompagner les collectivités ou les industriels dans leur transformation numérique. Le but : développer des solutions techniques beaucoup plus rapidement et à moindre coût !
Pour y parvenir, la FabMob produit à la fois des ressources ouvertes, des briques logicielles et matérielles, pour développer une nouvelle manière de travailler ensemble.
Pourquoi appliquer l’open-source au véhicule autonome ?
Inspiré par le modèle chinois qui a développé la robotisation du premier véhicule autonome et open-source “Apollo Auto”, Renault a mis en place le Twizy Contest et met à la disposition des universités et des écoles, une base véhicule ouverte ainsi qu’une série de composants pour imaginer les usages et les services de demain.
Ce challenge est proposé aux universités et étudiants afin de travailler sur le premier véhicule électrique open-source. Plusieurs écoles et laboratoires s’engagent à partager et contribuer sur la même base technique de ‘Véhicule Robotisable’ pour former, prototyper, mener des projets de recherche. La FabMob apporte des ressources complémentaires et documente les livrables produits.
Les ressources à l’étude sont par exemple : l’étude d’un logiciel de charge de batterie, de gestion de l’énergie au freinage, d’un système GPS… L’Université de Rennes 1, engagée auprès de la Fabrique, dispose d’un véhicule prototype qu’elle utilise comme modèle technique dans sa formation “BTS véhicules électriques” et comme support pédagogique !
Ainsi, grâce à la mutualisation des ressources, la Fabrique des Mobilité accélère les processus d’innovation, permet à l’ensemble des acteurs dont les écoles à contribuer aux projets sous forme de challenge et développe des solutions utilisables par tous, tout en permettant la diffusion de ces informations au plus grand nombre.
La Fabrique des Mobilités est déjà un réseau international de collaboration présent en Italie, en Allemagne, au Québec et en Afrique. Une initiative qui ne demande qu’à grandir, puisque même le concept de la Fabrique est lui-même en open-source !
A Maker Faire Paris, vous pourrez découvrir le boitier connecté. Celui-ci produit de la donnée telle que le parcours du conducteur. Découvrez également comment à partir d’une caméra embarquée filmant le conducteur, si celui-ci s’endort, une alarme se déclenche !
Plus d’infos en vidéo avec le projet Open Car Smile
Rédigé par Cécile Ravaux – StoryMaker
Le fablab est un lieu d’innovation citoyen, un espace ouvert à tous, dont la motivation première est d’apprendre par le faire. Il a pour vocation de favoriser l’émergence de compétences dans une dynamique articulant l’autonomisation et la solidarité. Souvent monté de manière associative, au cœur d’une économie en transition orientée vers le collaboratif, la création d’un fablab nécessite de nombreuses ressources techniques, sociales et matérielles. Son développement repose souvent sur un soutien de mécènes publics et privés nécessitant un haut niveau d’expertise et d’ingénierie administrative. Autant dire qu’il faut s’armer de patience… En réponse à cet écueil et afin d’accompagner l’émergence des fablabs, le « Réseau Français des FabLabs » a vu le jour en 2015. Il œuvre en facilitant la mutualisation des ressources, en intervenant comme médiateur ou appui au développement dans des situations difficiles, en aidant la coordination des structures et la diffusion des bonnes pratiques, tant dans l’utilisation de ces nouveaux lieux d’innovations technologiques et sociales, que dans la facilitation de leur intégration partout en France !
Grâce à une véritable expertise fondée sur les retours d’expériences de plus de 149 fablabs adhérents – On n’en dénombrait que 80 l’année dernière ! – C’est aussi un vecteur indispensable pour informer de l’importance de ces espaces sur tous les territoires. Le RFFLabs permet aujourd’hui de mutualiser les ressources des Fablabs français et de créer des connexions entre chacun.
Ses missions valorisent la diversité des structures auprès des institutions nationales et internationales ainsi qu’auprès des partenaires privés ou publics et du grand public. Riche de sa diversité, il regroupe des Fablabs privés, d’entreprises, d’universités et d’écoles avec des activités dans les domaines de la santé, de la technologie, de l’enseignement, de la recherche et du développement, etc.
Le RFFLabs est aussi un espace de création de ressources pour la communauté. Pour ce faire 7 groupes de travail coordonnent les initiatives diverses de l’écosystème autour des thématiques suivantes : l’inclusion et le handicap, l’écologie et l’agriculture, la documentation, l’enseignement et la recherche, la francophonie, l’art et la culture, la structuration nationale des communs et la protection de leurs travailleurs.
Aussi, le RFFLabs représente désormais le premier réseau de médiation numérique privé de France. Il s’appuie sur la charte de la FabFoundation en l’adaptant au contexte national. Il fournit les ressources et les outils pour que chaque Fablab mette en place des initiations d’apprentissage par le FAIRE, que ce soit pour les scolaires ou pour lutter contre l’illectronisme en rendant l’univers numérique accessible aux personnes qui en sont éloignées.
Ce sont de grandes missions qui ont conduit le RFFLabs à être reconnu comme l’instance de référence en France et dans le monde, pour communiquer et défendre les valeurs des Fablabs français auprès des institutions publiques et privées.
A ce jour, le RFFLabs par le biais de son Conseil Scientifique, a publié un « Livre Blanc des Fablabs » et l’équipe d’animation du Réseau organise deux rendez-vous incontournables pour permettre la rencontre entre tous les acteurs de l’écosystème et la diffusion des bonnes pratiques. Une rencontre avec tous les publics au FabLab Festival de Toulouse et le séminaire stratégique du Réseau, OctoberMake, sans machines ni public.
Simon Laurent, Président du Réseau Français des Fab Labs depuis 2018, a rejoint le Réseau après avoir co-créé le Fablab de « l’Atelier des Beaux Boulons » en 2014, puis créé le Tiers-Lieu « Les Riverains » en 2017 à Auxerre. Passionné par le mouvement maker, il sera à Maker Faire Paris et présentera une conférence dimanche 24 novembre à 15h. Pour tout comprendre sur les Fablabs de France, venez dialoguer avec lui sur le stand et participez à une animation des plus atypiques, une grande tradition au RFFLabs : la WikiWar !
Tout savoir sur le Réseau Français des Fab Labs, cliquez ici.
Rédigé par Cécile Ravaux – Story Maker