Nous voyons et lisons beaucoup en ce moment sur l’aide que peut apporter l’impression 3D pour lutter contre le COVID-19. Josef Prusa, l’une des personnes qui fait vivre l’univers des imprimantes 3D, nous explique comment il utilise la plus grande ferme d’impression 3D au monde pour aider les hôpitaux. Mais il pointe du doigt les limites de l’impression 3D.
L’impression 3D n’est pas parfaite :
« Une autre question que nous devons prendre en compte est la porosité des pièces imprimées et les problèmes de sécurité qui en découlent. Une fois la visière portée, vous allez émettre de la chaleur ainsi que de la condensation, un lieu de reproduction parfait pour les germes. Nous ne serons pas en mesure de stériliser ces masques efficacement, nous pourrions donc causer encore plus de problèmes »
Les hôpitaux manquent cruellement d’équipements de protection individuelle. Les visières sont particulièrement demandées et s’intègrent bien dans la chaîne de production de Prusa Printers.
« En trois jours, nous avons pu passer par des dizaines de prototypes, deux vérifications auprès du ministère tchèque de la Santé et nous avons même rencontré notre ministre de la Santé Adam Vojtech. Aujourd’hui, nous sommes ravis de partager avec vous que nous avons commencé la production de prototypes et que les premières unités viennent d’être envoyées pour des tests et des vérifications sur le terrain. […] Et aussi, lorsque cette conception sera vérifiée, nous passerons à la conception de lunettes de protection. »
Rédigé par Caleb Kraft