Associer le design à l’artisanat et le rendre accessible à tous, c’est le beau projet du collectif candiD! Ce collectif d’open design initié par deux jeunes femmes pétillantes a pour objectif d’inciter les petits comme les grands à devenir artistes ou concepteur de design de façon ludique et en s’amusant ! Elles s’appellent Cécile Laporte et Irina Pentecouteau, elles sont les toutes deux toulousaines d’adoption et leur kiff: c’est de partager des techniques de design ou d’artisanat au plus grand nombre ! Artistes et designer plasticiennes, elles se sont spécialisées dans la création d’objets de design et d’aménagement d’espace en utilisant la pédagogie pour transmettre aussi bien leur savoir-faire que leurs outils !
Avec le collectif CandiD, on conçoit des projets créatifs, positifs et durables !
“En 2014, lors de notre 5ème année aux Beaux-Arts, nous voulions voyager et en profiter pour explorer des méthodes de tissages traditionnelles et par la même occasion découvrir les conditions de vie des artisans sur place. Ainsi, nous sommes parties 4 mois en Amérique du Sud pour monter cette étude. Pour préparer ce voyage, nous avions conçu et fabriqué un métier à tisser de voyage grâce aux machines numériques – découpe laser – pour le réaliser en kit et transportable, afin de pouvoir apprendre sur place avec nos propres outils !” me raconte Irina.
Dès leur retour, avec une multitude d’idées en tête et maintenant de nouveaux savoir-faire en poche, les deux maker-baroudeuses ont de suite mis en application leur apprentissage d’artisanat sud-américain pour concevoir et fabriquer des tabourets tissés, nommés ‘tabourets maillestool’ qu’elles proposent sur leur boutique en ligne.
Mais avec une envie insatiable de partager leur passion du design, Cécile et Irina souhaitent aller plus loin…
Le design, c’est chouette, à condition qu’il soit partagé avec tout le monde !
Nos 2 créatrices ont bien plus qu’un rôle de designer, elles cumulent tous les talents et sont de véritables médiatrices pédagogiques. Non seulement elles conçoivent, mais en plus elles transmettent leur savoir-faire ! Elles ont alors développé des versions “Do It Yourself” des objets qu’elles fabriquent. Sous la forme de stages, ou d’ateliers, elles enseignent des techniques spécifiques, comme les techniques de tissage avec une approche personnelle simplifiée, accessible à tous ! Cette initiative a séduit de nombreuses collectivités, des écoles, des associations. Elles proposent de nombreux ateliers pédagogiques d’objets design variés, comme la fabrication de lanternes magiques pour projeter des histoires, de mobilier à partir de bois de récupération ou encore d’herbiers d’artistes.
Une démarche créative grâce aux savoir-faire d’experts, l’art et la culture !
“Lors de nos interventions, notre force est de sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge, à l’art et au design pour enrichir les cours d’art plastique. Ces ateliers sont avant tout participatifs et collaboratifs. Ils ont l’avantage de rendre d’une part, les enfants heureux, puisqu’ils réalisent par eux-même. Nous leur transmettons des techniques simples et accessibles, comme la fabrication d’une lanterne magique réalisée avec du papier et du carton. D’autre part, ces ateliers permettent aussi de développer la sensibilité artistique des plus petits comme des plus grands. Ce que nous cherchons en priorité, c’est de transmettre nos savoir-faire, d’être en contact avec les gens et de réaliser ensemble. Notre public ou nos apprentis deviennent les acteurs et les artistes de leur création !” m’explique Cécile.
Comme vous l’aurez compris, le collectif Candid aime développer la magie et la satisfaction du DIY de manière ingénieuse. Cécile et Irina interviennent aussi bien pour des collectivités, qu’en zone rurale ou isolée, ou auprès d’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) pour créer des oeuvres collaboratives et participatives.
Des projets d’upcycling et économie circulaire
Mais cela n’aurait pas eu tout son sens, si la dimension durable n’était pas présente ! Les deux artistes, designer et trentenaires, font évidemment partie de la génération engagée ! La dimension durable fait partie intégrante de leur projet, c’est une motivation supplémentaire pour booster leur créativité, elles veulent en découdre avec la standardisation et l’obsolescence programmée.
‘’Nous produisons des systèmes adaptables, réparables et transformables, contre la standardisation et l’obsolescence programmée. Notre engagement en faveur d’une relocalisation de la production des objets du quotidien nous mène également à travailler avec des entreprises de la région Toulousaine pour nos productions en série. De même pour nos ateliers, nous concevons nos projets pédagogiques autour de la revalorisation d’objets et du recyclage. “ me précise joyeusement Irina.
Entre le design et les travaux manuels, vous retrouverez leurs créations positives jusque dans les tutos du programme ‘Du côté de chez vous’ de Leroy Merlin ! Elles présentent ici comment isoler et insonoriser une pièce à partir de papier journal et de boîtes d’œufs transformées en briques décoratives.
Le collectif CandiD, une plongée dans l’univers des makers depuis 2014 !
Les deux brillantes créatrices ont participé à quelques Maker Faire européennes, dont Paris et Rome. A Bilbao, elles ont participé à un projet de résidence en Espagne, à l’Espacio Open, une ancienne usine et biscuiterie, transformée en makerspace, pour designer des objets d’aménagement ! – petit clin d’oeil à Karim Asry, son directeur et producteur de l’incroyable Maker Faire Bilbao ! Bien le bonjour l’ami ! 🙂
Le mantra de Cécile et de Irina : Motiver le ‘FAIRE ENSEMBLE’ pour faciliter le vivre ensemble !
Découvrez les réalisations, les ateliers et la boutique en ligne de Cécile et d’Irina sur leur site internet.
Rédigé par Cécile Ravaux – Story Maker
Bonne nouvelle ! La prochaine Maker Faire 2020 est programmée aux Pays-Bas, à Eindhoven les 26 et 27 Septembre prochains ! Pour cette 7ème édition, l’organisation a préparé un dispositif exceptionnel pour pouvoir recevoir le public dans les meilleures conditions. Compte tenu de la pandémie du Covid-19, des itinéraires d’expérience balisés seront organisés et offriront un voyage unique pour découvrir le monde des créateurs et des inventeurs du monde de demain. Des workshops extérieurs en passant par la parade folle d’objets roulants non identifiés, il sera impératif de faire une escale par le formidable lieu mythique de Eindhoven “Klokgebouw”, l’ancien bâtiment de l’usine Philips, aujourd’hui devenu un splendide lieu culte et culturel !
Cette grande foire de l’innovation sera également disponible en ligne et en streaming sur la plateforme make:projects. Cette plateforme de collaboration rassemble des créateurs, des ingénieurs, des inventeurs et des acteurs du monde entier pour partager leurs passions et résoudre les défis actuels de notre société. Make:projects offre un espace privé pour bricoler et partager ses expérimentations. Le site web est associé à un forum public, pour présenter les projets de chacun et fédérer les gens autour et obtenir ainsi les commentaires de tous, dans l’unique but de FAIRE ensemble !
Retrouvez toutes les infos de Maker Faire Eindhoven sur leur site dédié !
Rédigé par Cécile Ravaux – Story Maker
Découvrez les interviews de Vincent Ricordeau, co-fondateur et CEO de KissKissBankBank et de Alexandra Dayoub, chargée des partenariats chez KissKissBankBank.
Qui êtes-vous ?
Vincent Ricordeau, cofondateur & CEO de KissKissBankBank&Co
Date de création de votre société ?
KissKissBankBank&Co, 2009
Quelle est votre activité ?
KissKissBankBank est une entreprise de financement collaboratif fondée en France en septembre 2009 par Ombline Le Lasseur, Vincent Ricordeau et Adrien Aumont, sur le modèle de Kickstarter.
Quelle valeur donne le financement participatif aux projets proposés par rapport à un lancement de produit/service classique ?
Le crowdfunding, C’est l’art de fédérer, d’agréger une communauté autour du créateur et de son projet… KKBB est une plateforme de community management orientée projet/vente. Le premier objectif : Donner naissance grâce à un acte. Au début, la plateforme s’est développée par le financement des projets d’artistes, sur le principe du don contre don, avec le temps et la diversité des projets, la plateforme s’est transformée en site de prévente.
Proposez-vous un accompagnement particulier pour certains projets ?
L’ensemble des projets sont accompagnés par l’équipe de coach (10 personnes) organisés par thème et par maturité du projet. L’accompagnement est différent en fonction du montant recherché/levé. L’important est la constitution de sa communauté autour du créateur et de son projet. La plateforme a pour vocation de donner naissance au projet.
KKBB a-t-il pour projet de devenir la plateforme des makers ?
Oui, mais plus largement l’ensemble des créateurs. La création hybride : artisan, artiste, agriculteur, … KKBB est la plateforme dédiée à toutes les créations. Avec La maison du crowdfunding, lieu physique à Paris, les créateurs de projet et les partenaires se rencontrent pour échanger et pour développer de nouveaux projets.
Est-ce que la collaboration avec la MEL est amenée à essaimer dans d’autres territoires ?
Les collectivités territoriales ont été les premières à nous suivre, et les dernières à nous utiliser. Un gros travail de pédagogie a été nécessaire pour que les collectivités se sentent légitimes à utiliser le crowdfunding au côté des acteurs présents sur la plateforme. La MEL (Métropole Européenne de Lille) a été la première grande métropole à collaborer avec MEL MAKERS, elle ne sera pas la dernière.
Est-ce que ce côté maker friendly donne une nouvelle image à la plateforme ?
Elle donne une image en effet au-delà des projets artistiques, avec l’arrivée des makers/dyers, amenant les projets “physiques’, ces projets sont minoritaires en nombre mais majoritaires en fonds levés. KKBB complète l’écosystème à disposition des makers au-delà des sites e-commerce classiques, en s’appuyant sur les préventes, pour faciliter le test et le lancement de produit, sans avoir à disposer des fonds pour le faire mais en mobilisant les futurs acheteurs, les contributeurs qui soutiennent le projet.
Je citerai l’exemple de la presse indé qui s’est servie de KKBB à son lancement pour lancer de nouveaux médias. Nous étions début 2011, La presse indé et les journalistes se sont servis de KKBB pour leur besoin de financement et en retour en ont fait le buzz, passant du rôle utilisateurs au rôle de prescripteurs.
En 2020, nous comptons une centaine de plateformes de crowdfunding en France.
Quelle place ont les projets makers/DIY sur votre plateforme ?
Les projets Maker, artisan représentent : 15% des projets. Les projets d’artistes représentant : 50% des projets.
Pourcentage par-rapport à d’autres projets, importance ou non des fonds levés ?
Ce qui représente : entre 15% à 20% des projets mais 30% à 35% des fonds levées
Souhaitez-vous attirer plus de projets de makers sur KKBB ?
Les projets Makers rencontreront naturellement KKBB dans les premières étapes de leur existence. Pour KKBB, nous n’avons pas de limites pour accueillir de nouveaux projets sur la plateforme, l’équipe de coach peut absorber une montée en puissance de 30% de nouveaux projets. Les projets makers sont naturellement les bienvenus.
Pouvez-vous nous parler de quelques projets de makers qui vous ont marqué ?
KKBB a connu les débuts de l’impression 3D avec la campagne de Sculptéo, rachetée par HP l’an passé. Autre acteur majeur dans le monde des makers, Arduino qui a ses débuts a fait ses armes en crowdfunding, pour devenir une société de renommée internationale.
Avez-vous vu une augmentation du nombre de projets proposés depuis le confinement ? Si oui, dans quelles thématiques ? Solidarité ?
Le confinement n’a pas généré d’augmentation de projet, mais plus important n’a pas causé de baisse. Cette période a été plus propice à des projets solidaires, par exemple les paniers solidaires en soutien aux aides-soignants et aux personnes les plus fragiles avec 1733 contributeurs et 3203 préventes.
Comment vous est venue l’idée de votre dernier appel à projet : Clic / Déclic ?
La période du confinement a été un moment particulier, durant lequel chacun a vu son rythme d’activité classique s’arrêter brutalement. Cette pause imposée a permis à de nombreuses personnes de prendre le temps de réfléchir à l’après, leur après, leur valeur, leur passion, leur projet. KKBB et ses partenaires ont voulu leur permettre de franchir le pas pour se lancer dans leur nouvelle vie en leur dédiant un appel à projet, Clic Déclic.
Qui êtes-vous ?
Alexandra Dayoub, 26 ans, lyonnaise mais parisienne d’adoption. J’aime l’art contemporain, la mer & lire des romans graphiques.
Que faite-vous chez KKBB ?
Je suis en charge des partenariats au sein de l’équipe Communication. Mes missions consistent en la mise en œuvre de collaborations avec des structures en lien avec des porteurs de projets de toutes disciplines. L’objectif est de leur faire connaître le financement participatif et leur proposer un accompagnement complémentaire dans la concrétisation de leur projet (des incubateurs, des associations, en passant par des festivals ou encore des collectivités). Je travaille aussi avec des médias dans la mise en lumière de nos porteurs de projets en cours de collecte. La concrétisation de ces missions passe également par la mise en œuvre d’opérations spécifiques comme les appels à projets (transition vers la prochaine question ;)).
Quelle a été la genèse de Clic Déclic ?
Nous avons pris conscience que ce confinement a été pour de nombreuses personnes l’occasion de faire le point, de passer par une introspection, « qu’est-ce que je veux vraiment faire dans la vie ? », « j’aimerais avoir plus d’impact, un travail avec davantage de sens », « je voudrais mettre ma passion au cœur de ma vie ». Ainsi est né Clic/Déclic, une opération visant à valoriser et récompenser les changements de vie en lien avec nos partenaires experts de la création et d’entrepreneuriat.
Les projets ont-ils été à la hauteur de vos espérances ?
C’est un grand oui ! Nous avons reçu 18 candidatures très solides liées à des domaines divers (alimentation, artisanat, innovation, culture). Et surtout des projets très engagés et citoyens avec une mise en valeurs du made in France, la santé, l’éducation, la solidarité, le bio, le recyclage, le féminisme, etc.
D’après vous, est-ce que l’appel à projet Clic Déclic, a révélé le potentiel maker des français ?
Clic/Déclic avait pour ambition de valoriser les créateurs de demain, ceux qui contribuent à la construction d’un monde meilleur. Pari gagné ! A travers cette opération, nous avons pris conscience de la volonté des nouveaux entrepreneurs de mettre en avant leur créativité, leur savoir-faire et le replacement de l’humain au cœur de son projet. Nous avons pu noter un réel engouement pour la fabrication d’objets concrets, innovants et à impact citoyen.
Pouvez-vous nous présenter les finalistes ?
Nos deux lauréats sont Girls Club Paris (Prix du Public) & Lissip, les sirops beaux, bons et sains (Prix du jury).
Girls Club Paris accompagne les jeunes femmes dans l’exploration de leur plein potentiel. L’association revendique et valorise les ambitions professionnelles de chacune, et ce, au-delà du genre et de l’identité de genre faisant parfois obstacle à leur plein épanouissement. De quoi faire de ces femmes de futures makers, qui sait !
Lissip est une marque qui place l’audace et l’esthétisme au sein de son projet. Elle revendique la possibilité de faire d’un produit gourmand, un produit sain, naturel et authentique. A travers un savoir-faire artisanal, elle élabore des saveurs anticonformistes pour tous les goûts.
Mais nos finalistes méritent tous la victoire par leurs concepts innovants et créatifs ! Septembres et ses objets de décoration écologiques, solidaires et made in France, Wacols qui revisite le concept de la boulangerie, Adorna qui répond aux besoins des jeunes mamans… et d’autres encore que je vous invite à découvrir sur la plateforme KissKissBankBank !
Vous pouvez découvrir et soutenir les projets Clic / Déclic ici !
Merci à Vincent Ricordeau et à Alexandra Dayoub pour leur temps.
La seule manière d’apprendre la robotique est de commencer par construire des robots.
Je suis… Je suis… Je suis semblable à Nono, l’ami de Télémaque et Ulysse ! Je suis 100% recyclable ! Les enfants m’adorent !
Imaginé et créé par Mathieu Gillion, Playfullkit – comme son nom l’indique – est un kit DIY – Do it Yourself – ludique pour apprendre à fabriquer son propre robot avec de vrais composants électroniques ! L’objectif de cette belle invention est d’éveiller et d’accompagner les enfants comme les plus grands, dans l’apprentissage de la robotique. Son truc en plus, le robot est déjà programmé, ce qui assure son fonctionnement dès l’assemblage finalisé, pour la plus grande satisfaction des parents !
Soucieux de la protection de l’environnement et du zéro déchet, Mathieu a conçu le kit en limitant au maximum les emballages. Tous les éléments du kit sont livrés dans un pochon en tissu réutilisable et vous recyclez même la boite de transport, le carton d’emballage pour construire votre premier robot !
Grâce à cette FAB-uleuse idée, Mathieu a remporté l’appel à projet de la MEL – Métropole Européenne de Lille et peut être fier d’être lauréat dans la thématique upcycling, sur une vingtaine de projets présentés.
A 40 ans, Mathieu baigne dans l’univers de la technologie, de la robotique dans la vie professionnelle comme Coding & Robotics Trainer, au Learning District de Euratechnologies. Kezako? Mathieu est formateur, il organise chaque semaine des ateliers clés en main de coding, de programmation et de robotique. Il a créé ces ateliers physiques, pour permettre à tous de se familiariser de façon ludique et pédagogique aux technologies. Un beau challenge qui lui permet de faire ainsi découvrir le numérique au plus grand nombre ! Par la même occasion, il sensibilise son public à avoir une démarche durable, grâce à des ateliers 100 % recyclables ! Au-delà de la robotique, sa raison d’être est la transmission de savoir et de savoir-faire en donnant l’envie d’apprendre !
PlayfulKit est la déclinaison pour la maison de ces mêmes ateliers, réalisables à 4 mains : parent + enfant ! Pour Mathieu :
Tous les enfants ne peuvent venir dans mes ateliers robotiques à EuraTechnologies. Avec PlayfulKit, je vais chez eux.
Aujourd’hui, PlayfulKit est en pré-lancement grâce à la plateforme de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank, vous pouvez suivre et pré-commander vos kits en suivant ce lien. Le but de cette campagne est de faire connaître PlayfulKit et de financer par ailleurs, la création d’une plateforme d’accompagnement en ligne. Cette dernière a pour objectif de proposer des activités ludiques et créatives sur le thème de l’électronique et de la robotique à l’aide des kits PlayfulKit.
Grâce à cette plateforme, les enfants vont développer des supers pouvoirs, seront inspirés et deviendront inspirants… Des futurs Makers.
Créé en octobre 2019, aujourd’hui PlayfulKit, c’est plus de 500 robots construits et l’atelier robotique clé en main est proposé aux familles, aux écoles, aux associations, aux collectivités, aux entreprises et à tous ceux qui veulent éveiller les enfants à la robotique ludique et créative !
Pour plus d’infos sur PlayfulKit, c’est par ici !
Ou pour plus d’infos sur les ateliers Euratechnologies : programme gratuit pour les enfants et le programme gratuit à destination des adultes pour apprendre le coding.
Rédigé par Cécile Ravaux – Story Maker
Ambassadrice du mouvement Maker en France et de l’économie collaborative, notre Story-Maker, Cécile Ravaux a lancé depuis une semaine, une opération de financement participatif pour un beau projet positif et environnemental : La Case Lab, une tiny-house écologique fabriquée par tous, pour en faire ma micro maison itinérante, mais pas que ! Un projet initié pendant le confinement pour inspirer au monde de demain, un monde plus résilient et solidaire.
Cécile propose au public de devenir explor’acteur de la Case Lab et de découvrir ainsi la fabuleuse culture Maker. Changeons le monde pour rendre notre jolie planète bleue plus vertes ! Un grand chantier participatif est organisé à Toulouse pour sa fabrication. L’occasion de découvrir ou d’apprendre les low-techs, l’autonomie énergétique et les savoir-faire artisanaux. Bien plus que SA future maison, cette tiny-house sera un catalyseur et démonstrateurs des innovations vertes DIY, issues des Fab labs. Entre le laboratoire expérimental et le cabinet de curiosité, la Case Lab sera un parfait outil de communication pédagogique pour créer du lien et sensibiliser le public aux enjeux actuels de notre société et de notre planète.
Cécile souhaite inspirer et transmettre des clés sur la résilience, le DIY, l’économie circulaire, l’innovation open-source et la biodiversité. Son truc en plus, la Case Lab sera pilotable par un Blob !
Vous voulez en savoir plus ?
Aidez-la à propager de la bonne humeur et des idées positives pour un monde meilleur !
Nous avons rencontré à Toulouse et à Lustar la fine équipe de Makers & Co, un collectif de six makers engagés qui ont des projets pleins la tête pour le plus grand plaisir de tous !
Makers & Co est un collectif d’indépendants aux savoir-faire complémentaires. Initié par Adrien Gautier, avec Antoine Ruiz Scorletti – Le Rambot du Cactus et Kerry Gamon, super fab-manager, ce bureau d’études répond aux problématiques d’entreprises comme : EDF, Orange, Enedis pour mettre en place des méthodes agiles, dites également open-innovation, grâce à la mise en place d’outils ‘communs’ : des solutions partagées grâce au partage de connaissances, de savoir-faire et la création de hackathons.
L’originalité de Makers & Co est que les 3 amis et associés se sont rencontrés à Artilect ! Ce fab lab est connu à Toulouse et reconnu au niveau national pour avoir été le premier fab lab de France dès 2013. Il a rencontré un vif succès en termes de développement et de rentabilité. Pour les connaisseurs, c’est aussi le berceau du FabFest !
Création de Tiny-Houses
Depuis une petite année, Makers & Co s’oriente davantage vers la mobilité. Après avoir fabriqué une première tiny-house, office de show-room pour leur client : RTE – le Réseau de transport d’électricité, l’équipe a construit 4 nouvelles maisons mobiles habitables dont une, destinée à être un petit fab lab embarqué ! Cette dernière itinérante, le TinyLab se balade dans les cœurs des villes et des quartiers prioritaires pour offrir de la visibilité au grand public sur le mouvement Maker, les métiers du FAIRE et sur le partage de compétences et de savoir-faire. Une initiative brillante pour donner un nouveau regard sur l’emploi, le travail manuel et collaboratif.
Afin de participer à la création du nouveau monde et de dynamiser l’économie rurale et sa population, voir même d’offrir un espace de créativité à la campagne aux urbains, Makers & Co a créé dernièrement le LOL : Laboratoire Organique de Lustar. Ce laboratoire de l’innovation a pour vocation de renforcer le lien entre la ville et la campagne et de créer davantage d’interactions sur le territoire entre les habitants. L’objectif du LOL est de rassembler les gens et les compétences autour de projets collectifs aussi bien low-tech : techniques simples, pratiques de construction ou de fabrication favorables au développement durable, sans énergies fossiles ou sans impact environnemental, et high tech : les machines numériques, l’électronique, la robotique. Ainsi, la boucle est bouclée, Makers & Co participe à l’émancipation des ruraux aux outils numériques et lutte ainsi contre l’illectronisme.
Ainsi, le LOL mixe ainsi tous les publics, ruraux et urbains, autour de projets participatifs de toute sorte : permaculture et numérique où la grande victoire est la transmission d’expériences et de savoir-faire.
Vous pouvez également les rejoindre sur leur chantier actuel participatif : la création d’un bâtiment en terre et paille, qui sera l’atelier principal du LOL. Déjà 43 participants sont venus sur ce chantier et ont co-construit une bonne partie du bâtiment de 200 m2 en terre-paille. Ce chantier, fédérateur d’énergies, de partages et d’échanges, a permis d’enduire et de protéger l’extérieur du bâtiment en argile. Les participants logeaient sur place, les repas offerts par l’association. Les bénévoles ont alors suivi un atelier sur l’enduit terre, expérimenter et développer des techniques et des outils spécifiques et s’exercer sur les parois du bâtiment.
Le mantra d’Adrien, fondateur de Makers & Co nous a beaucoup touché dans sa générosité :
Le savoir-faire n’est rien sans le faire savoir !
A vous de jouer et venez-vous amuser à apprendre de nouvelles choses pour bâtir un monde plus vert et résilient.
Retrouvez leurs infos sur leur page Facebook : Makers & Co
Rédigé par Cécile Ravaux – StoryMaker
C’est à Vielle-Tursan près de Mont de Marsan, que nous démarrons l’aventure en allant retrouver la compagnie des Nomad Men pour découvrir leur cachette secrète et leurs machines insolites ! Et quelles machines ! Des objets roulants non identifiés qui apportent de la légèreté et une belle philosophie de vie ! L’unique but des Nomad Men, à travers des machines infernales, musicales, en métal et à pédales, est simplement de rassembler les gens et de les faire sourire !
Un rêve, que Quentin Prysbyla a démarré il y a 5 ans maintenant avec Alexis Pinheiro ! Tout droit sortis de l’imaginarium fantasque des deux artistes, leurs machines artistiques et mobiles, en structures métalliques de style Big Art, permettent de combiner leur passion pour la musique et leurs cœurs plein d’humanité.
No mad ! Les No Mad Men ne sont pas fous, mais plutôt des nomades rêveurs et poétiques dans l’âme, des makers passionnés de création, de fabrication, d’innovation et de voyage ! Leur fab-uleuse recette pour créer du bonheur est de mêler l’imagination, la conception, les objets de récup, la bricole, la musique, les rythmes endiablés, à une scénographie bucolique et surtout en utilisant beaucoup d’huile de coude !
Avec un look de vieux tracteurs, de vieilles bécanes ou d’insectes, leurs réalisations en acier rouillé coiffées de dentelles, apportent une touche poétique et artistique dès que les deux compères se mettent en scène sur leur machine en jouant de la batterie. Les machines des Nomad Men sont des tricycles ou véhicules SANS moteur et avancent grâce à l’énergie humaine en pédalant pour répondre à leur plus grand kiff : celui de déambuler dans les rues pour apporter une dose de joie à tous ceux qui croisent leur passage ! Quentin, designer de mobilier et décorateur d’intérieur, conçoit et réalise les créations.
Mais comme c’est toujours mieux ensemble que seul, Alexis apporte sa touche d’ingénieur en structure métallique ! Cette belle complémentarité de savoir-faire leur permet de fabriquer leurs rêves les plus fous ! Présents sur de nombreux festivals et événements, on a pu les voir au Danemark au Gadeteaterfestival, en Espagne au Mim Sueca, mais aussi partout en France et bien évidemment à Maker Faire Paris où ils ont enchanté le public avec la BattMobile, une machine folle qui prend vie sous les yeux ébahis du public, grâce à sa double batterie installée à l’arrière sur un module s’élevant en l’air, incliné à 45°. Puis à ce moment du show, les deux batteurs le font tourner de plus en plus vite et jouent en pleine rotation.
A Maker Faire Paris, nous avons adoré rencontrer les makers, nous sommes tous dans la communauté des gens qui bougent, qui réfléchissent, qui rêvent et qui font rêver !
Des projets pleins la tête, Quentin a créé sa toute dernière machine pendant le confinement : LA HIT MACHINE, un tricycle nouvelle génération sans pédales ! Cette machine exceptionnelle et démesurée – deux roues de 2m70 de diamètre à l’arrière et une roue de 1m30 à l’avant – risque de ne pas passer inaperçue ! C’est parfait, car c’est bien le but de nos deux makers diffuseurs de bonheur ! Ce travail machinesque sobre et efficace, aux dimensions totalement inhabituelles mais incontournables en art de rue révélera sa magie, une fois en action, car elle sera pilotée par trois personnes (du public) à 1m70 du sol ! Deux d’entre elles feront tourner les roues à la main pour avancer et un troisième courageux gérera la direction et la vitesse de l’engin à l’avant ! Nous avons hâte de les voir déambuler sur notre prochaine Maker Faire !
Bientôt, les Nomad Men vous accueilleront dans leur atelier installé dans les Landes, grâce à la mise en place d’ateliers découverte ou formations afin de pouvoir aller plus loin et faire participer le public à la création de ces machines folles !
Rédigé par Cécile Ravaux – StoryMaker
Direction Toulouse, à la rencontre du Rambot du Cactus ou plus simplement d’Antoine Ruiz Scorletti, pour découvrir son univers et son sens du partage par le FAIRE.
Antoine, aka Le Rambot du Cactus, développe avant tout un tiers-lieu maker à vélo, son projet personnel, mais c’est aussi un véritable chef d’orchestre dans l’économie du FAIRE ! Référent communication et administrateur du Réseau Français des Fablabs (RFF) – grand partenaire de Maker Faire France, du Réseau des fab labs d’Occitanie (RedLab) et membre du collectif Makers&Co, Antoine est aussi en charge depuis peu (un mois) de la gestion du nouveau fab lab de Toulouse : le RoseLab situé à la Cité de la Région Occitanie. Deux missions qu’il coordonne avec passion mais qui ne représentent qu’une petite partie du répertoire varié et polyphonique du compositeur éclectique.
Pour créer ses dernières réalisations, Antoine est entouré d’un MakerCrew harmonieuse et pleine d’idées. Pendant le confinement, l’équipe a profité de ce temps de pause exceptionnel pour développer de nouveaux projets. Avec comme objectif phare de développer la do-ocratie, la culture du faire ensemble et du partage à l’esprit convivial et éducatif, le MakerCrew s’est lancé dans trois nouvelles partitions :
Il ne leur aura fallu que trois jours créer l’application du Minitel du Faire.
Kezako ? Un outil pour créer, recenser et partager des ressources pour faire par soi-même et avec les autres. Cette application de ‘bien commun’ ludique et fun pour apprendre l’électronique, la 3D, la programmation, le textile, les sciences naturelles, le DIY, la découpe laser… Bref, toutes les activités dont peut rêver un maker ! Elles sont présentées en open-source sous 5 catégories de ‘proof of concept’ (ou en français : réalisations ayant pour vocation de montrer la faisabilité d’un procédé ou d’une innovation) :
Le Minitel du Faire rassemble déjà une communauté de plus de 3 700 makers et compte 600 utilisateurs quotidiens !
Mais Antoine ne s’arrête pas là, il est également à l’origine du Makerzine – le Fanzine qu’il a développé en faisant appel des bénévoles !
C’est un incroyable fanzine pour s’inspirer de 44 pages à feuilleter pour savoir QUOI FAIRE et quand on souhaite ! Conçu pendant le confinement, avec une sortie du 1er numéro en avril, il devient le premier fanzine du mouvement maker francophone. Le numéro 2 “Maker ma gueule” arrive et sera édité d’ici quelques jours !
Vous y trouverez les sujets suivants : Est-ce qu’un maker ça existe ? Un maker, c’est quoi ? C’est quoi la différence avec un faiseur, un bidouilleur, un artisan, un fabber, un… ? Et puis ça sert à quoi ? Et c’était qui le premier ? Qu’est-ce que ça mange ? Est-ce qu’il fait que des visières en 3D ou il fait d’autres trucs ?
Alors abonnez-vous vite pour suivre les infos, évidemment le Makerzine est gratuit !
Toujours dans une optique de partage, Antoine a également mis en place Les Apéro[Ma]Kers
Des visioconférences pour créer davantage de lien entre makers. Connecter les gens et laisser exprimer les idées et projets de chacun, c’est aussi en créant les rencontres ! Les Apéro[Ma]Kers, c’était chaque semaine pendant le confinement pour se sentir moins seul. Aujourd’hui, cette belle idée s’est pérennisée et vous invite chaque 3eme mercredi de chaque mois à se rassembler via Twitch (plateforme de partage de contenu en direct) pour échanger et partager un verre, même virtuel, entre Makers !
Retrouvez toutes les infos du RFF ici : Page officielle Facebook / Communauté Facebook (groupe) / Twitter : @fablab_fr
Rédigé par Cécile Ravaux – StoryMaker
Expérimenter une nouvelle solution de mobilité douce et alternative aux véhicules individuels dans les territoires ruraux et à faible densité, c’est le nouveau défi que s’est lancé la Fabrique des Mobilités. Afin de répondre aux objectifs du développement durable fixés par les Nations Unies, la Fabrique des Mobilités expérimente et accompagne les territoires afin d’accélérer le développement de la mobilité d’un point de vue technologique et environnemental en misant sur les “Communs” !
Les biens communs (ou “communs”) sont des ressources gérées collectivement par une communauté selon une forme de gouvernance définie par elle-même. La plupart des standards du web, le logiciel libre, les données ou la connaissance sous licence libre sont des communs.
Mais au fait, c’est quoi la Fabrique des Mobilités ?
Eh bien c’est un FabLab qui met en place toute une synergie autour d’un territoire d’expérimentation commun et d’une culture commune, ouverte à l’innovation pour construire des mobilités durables.
Après le premier projet en cours sur le l’expérimentation d’un véhicule électrique open-source, cette fois, c’est au tour de la petite reine d’être la nouvelle star de la Fabrique des Mobilités ! Aux côtés du Club des villes et territoires cyclables et Evo Pods, la Fabrique des Mobilités a lancé début 2020, un appel à manifestation d’intérêt « Partageons plus de vélos » à destination des collectivités et associations en charge de la promotion du vélo sur leur territoire.
@Christin Hume / Unsplash
L’usage du vélo se développe de plus en plus et les plateformes de vélo-partage font maintenant partie du quotidien de nombreux urbains grâce aux dispositifs Vélib à Paris, Vélo’v à Lyon, et tant d’autres dans les grandes agglomérations… Ces dispositifs connaissent un véritable succès, ils sont avantageux en termes de temps et de confort par rapport aux voitures individuelles et aux transports en commun. Et avant tout, ils offrent une liberté totale de déplacement ! Cependant, même dans des villes plus petites et des territoires peu denses, son usage peut répondre à des besoins concrets de mobilité peu coûteuse et respectueuse de l’environnement.
Par ailleurs, aujourd’hui, plus d’un million de vélos sont mis au rebut chaque année en France, alors que le plus souvent, une simple action de maintenance pour réparer les pièces d’usure classiques permettrait de les remettre en circulation. Face à ces deux constats, le projet « Partageons plus de vélos » de la Fabrique des Mobilité propose de réutiliser les vélos disponibles, pour les transformer en service de vélos partagés, dans des territoires à faible ou moyenne densité, en collaboration avec les acteurs locaux (Emmaüs, recycleries, ateliers de réparation de vélos participatifs, organismes de réinsertion professionnelle, etc.).
Parmi les candidatures, les trois territoires retenus pour être accompagnés par la FabMob et ses partenaires sont les suivants : la communauté d’agglomération de Blois, Aix-les-Bains et le département de l’Hérault. Leur soutien consiste à la mise en place d’un service de vélos partagés en libre-service. L’expérimentation débutera l’automne prochain, pour une durée de 18 à 36 mois. Cette démarche solidaire et citoyenne offre de nombreux avantages, elle valorise les actions de l’économie circulaire comme le recyclage des vélos, le faible coût d’investissement, la mise en place d’un partenariat durable entre les associations locales et la collectivité. Et sur l’aspect sociétal, elle favorise le développement d’une activité de service ancrée dans le territoire, soutenue par des associations locales (ESS), et enfin, elle participe à l’implication et la participation citoyenne des futurs usagers.
La FabMob souhaite ainsi faire des émules, et au terme de cette expérimentation, que son modèle puisse se démultiplier dans toutes les communes de France !
Vous pouvez télécharger leur dossier de présentation ici.
Pour en savoir plus :
Sources :
Rédigé par Cécile Ravaux – StoryMaker
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1. 30 jours pour déposer son projet sur KissKissBankBank !
Du lundi 8 juin au lundi 6 juillet
2. 10 finalistes présélectionnés par lʼéquipe de coachs de KissKissBankBank
Le mardi 7 juillet
3. 1 semaine de votes en ligne pour désigner le Gagnant du Prix du Public
Du mercredi 15 au mercredi 22 juillet
4. Jury de spécialistes pour élire le Gagnant du Prix du Jury
Le 20 juillet
5. Annonce des gagnants le 23 juillet
Des lots à gogo pour concrétiser ce changement de vie !
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