Vous kiffez la mer et le surf ? Il est indispensable pour vous de connaître YUYO ! Son créateur s’appelle Romain Paul, il a 35 ans et l’océan est son terrain de jeu ! Surfeur passionné depuis tout petit, shaper amateur depuis une dizaine d’années, Romain a très vite été confronté au “paradoxe du surfeur” : la contradiction majeure opposant les convictions environnementales des pratiquants de ce sport à la toxicité du matériel qu’on utilise. Début 2018, il décide de quitter son job pour se consacrer, avec 3 copains, à essayer de résoudre ce paradoxe en offrant une alternative écologique et responsable aux surfeurs qui souhaitent acheter une nouvelle planche. Après deux ans de R&D, une collaboration avec l’École des Mines d’Alès, une dizaine de prototypes et de nombreuses sessions de tests, la recette Yuyo est en place et propose des planches de surfs qui contribuent à préserver le milieu naturel ! 

Les 4 super-héros des océans, aux compétences variées mais complémentaires conçoivent ensemble et fabriquent un tout nouveau genre de planches de surf éco-conçues, imprimées en 3D. Constituées de matières naturelles (végétale ou minérale) ou recyclées, les planches sont fabriquées localement à Montpellier afin de limiter au maximum leur impact sur l’environnement et en particulier les éco-systèmes marins. Au delà de l’aspect environnemental, la fabrication additive leur permet d’améliorer les performances des planches grâce à la conception assistée par ordinateur et à l’optimisation topologique.

 

Qu’est ce qui se trame sous cette planche ?

Ils commencent par imprimer en 3D le noyau de la planche en PLA, un bio-polymère issu de l’amidon de maïs et en PET recyclé, soit des bouteilles plastique recyclées ou déchets plastiques. Ils stratifient ensuite avec une fibre minérale naturelle écologique et résistante, alliée à une résine biosourcée, composée d’huiles végétales. Une idée brillantissime qu’ils ont démarré il y a 3 ans maintenant, et qui vient de connaître une belle success-story sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank. La réussite de Yuyo est qu’ils ont su allier les facteurs de performance à l’usage, la durabilité et la légèreté. Un produit Design qui va faire des ravages sur les plages ! 

Pour la petite histoire, Yuyo tient son nom d’une algue géante du Pacifique sud et signifie ‘plante sauvage’ en Amérique du Sud ! Grâce à cette innovation, Romain souhaite remettre du vivant dans la biosphère marine. Start-up collaborative et complètement intégrée dans l’économie circulaire, le PET recyclé (polyéthylène téréphtalate) provient de ramassages de déchets plastiques organisés par des associations locales ! 

Il est encore temps de vous équiper pour le mois d’Août ! Retrouvez tous leurs modèles de planches en cliquant sur leur site yuyo.surf.fr

Et si vous êtes déjà rentrés, pas de panique, vous pourrez les rencontrer à Maker Faire Paris qui se déroule à la Cité des Sciences du 22 au 24 novembre prochain !

 

Rédigé par Cécile Ravaux

Avez-vous rêvé un jour d’un bateau partant à la conquête du nettoyage des océans ? Ou de rendre notre jolie planète bleue plus verte ? Ce défi est en cours de création et c’est le grand navigateur Yvan Bourgnon, recordman de différents défis en mer, en solitaire et sans assistance GPS qui est en train de réaliser son nouveau rêve. Concevoir un navire hauturier nommé ‘Le Manta’ de 70 mètres de long sur 49 mètres de large et 61 mètres de hauteur, capable de collecter et de traiter en masse, les déchets océaniques et les macro-plastiques flottants avant qu’ils ne se décomposent et disparaissent dans l’eau. Ce bateau sera équipé de tapis roulants et d’une pyrolyse embarquée afin de traiter et recycler les plastiques récupérés à bord ! Un bateau innovant et puissant puisque pour naviguer en autonomie en mer, il sera équipé de panneaux solaires et de deux éoliennes. 

© The SeaCleaners

Membre Observateur de l’ONU Environnement, et soutenue par la fondation Albert de Monaco, l’association The SeaCleaners créée en 2016, s’est fixée des objectifs qui s’articulent autour de quatre axes : AGIR EN MER pour collecter les macro-déchets plastiques dans les zones de forte densité. OBSERVER ET APPRENDRE pour recueillir des données scientifiques. Toutes les collectes seront géolocalisées, quantifiées et qualifiées par les équipes scientifiques du bord. Ces données seront partagées en Open Data pour enrichir les bases de données de la communauté internationale. ÉDUQUER et PRÉVENIR pour sensibiliser les générations futures : Le MANTA sera un formidable vecteur pédagogique à lui seul. Ses actions, ses missions, ses résultats serviront à alimenter des contenus et/ou à créer des outils et des actions d’information et de sensibilisation pour la préservation des océans contre la pollution plastique, en particulier à destination des plus jeunes. DYNAMISER L’ÉCONOMIE locale et circulaire : Les plastiques collectés constitueront la base d’une dynamique d’économie locale et circulaire. Pointer le gaspillage, créer et favoriser des initiatives entrepreneuriales dans le recyclage, la revalorisation ou la réutilisation de la matière plastique sont des leviers économiques porteurs pour le développement. 

 

La Manta, pourquoi ce choix ?

Le logo de l’association, le projet et le nom du bateau ‘‘filtreur d’eau’’ s’inspirent directement de la raie Manta, un animal marin extraordinaire, à la fois par sa puissance, sa beauté et sa capacité à se nourrir en filtrant l’eau pour y trouver le plancton. Dans la culture polynésienne, ce géant des mers fait partie des symboles les plus forts. Il est le protecteur des hommes, incarne la liberté et la sagesse de la force tranquille au service des causes et des actions justes. C’est la philosophie dans laquelle s’inscrit l’ensemble des hommes et des actions de l’association The Sea Cleaners et plus particulièrement dans la lutte pour la réduction de la pollution des milieux marins par les déchets plastiques. 

© The SeaCleaners

© The SeaCleaners

Un projet pour la protection du monde marin d’une grande envergure, qui, dès 2021 pourra vous embarquer comme éco-volontaire dans l’usine de recyclage au coeur du plus grand et innovant multicoque au monde !

En attendant, vous pouvez d’ores et déjà être bénévole The SeaCleaners et participer à de nombreuses actions de sensibilisation dans votre région. Pas besoin d’avoir le mal de mer pour vous investir dans de belles actions ! Aussi, nous aurons la chance de voir la maquette du Manta à Maker Faire Paris, qui se déroulera à la Cité des sciences et de l’industrie du 22 au 24 novembre prochain !

 

Plus d’informations sur leur site : www.theseacleaners.org et sur leur page Facebook.

Rédigé par Cécile Ravaux

Quand deux amis passionnés de voyage, d’aventure sur l’eau et de pêche décident de monter un projet ensemble,  ça donne des idées boat-iful ! Ils s’appellent Quentin Hubert et François Lagabrielle, deux nantais de 32 ans et ils ont créé le premier mini bateau à moteur électrique transportable dans le coffre d’une Clio.  Une belle idée un peu folle pour donner naissance au projet : Beau comme un bateau !

L’idée de développer un mini bateau leur est venue en 2018, sans aucune connaissance particulière en architecture navale, mais rien ne peut arrêter deux esprits vifs et ambitieux qui se sont fixés un objectif.

Quentin et François se sont rencontrés pendant leurs études supérieures à l’IUT Techniques de commercialisation de Nantes et depuis ils ne se sont plus quittés. Avec leurs deux profils complémentaires et grâce aujourd’hui à l’open-source et l’économie collaborative, ils ont suivi des tas de tutos sur Youtube pour s’inspirer puis ils ont commencé la fabrication d’une maquette en carton au Techshop, le fablab d’Ivry, en se formant à l’utilisation de la CNC bois, la découpe laser et l’imprimante 3D.

 

1ère étape, la conception.

Ils ont d’abord fait appel à un architecte naval pour dessiner le bateau à la taille correspondante pour rentrer dans le coffre de la voiture soit 1,86 m de longueur sur une largeur de 85 cm et une hauteur de 55 cm. Quel challenge ! C’est au Techshop qu’ils découperont et prépareront tous les éléments avant de les assembler dans leur atelier à Nantes.

 

2ème étape : le prototypage.

Il n’a fallu que 3 mois pour concevoir les plans puis un mois pour les deux néo-ingénieurs pour assembler le prototype. Ca n’est pas tout ! Au-delà de sa taille  et de son poids plume de 35 kgs, ils voulaient également créer un bateau plus responsable grâce à l’équipement d’une turbine électrique. Pari tenu, la création de ce premier moteur d’une puissance de 17,5 kw leur permet une vitesse de 30 km/h pour une autonomie de 20 minutes.

 

3ème étape : la réalisation.

Un succès qui leur fait remporter le coup de coeur du concours Maker Challenge, organisé par Techshop et Capgemini à Vivatech et qui les propulse dans une nouvelle aventure de production et d’amélioration des usages et des performances d’autonomie.

Avec une finition parfaite et Made In France, ou plus rien n’est à redire, le bateau est baptisé Dandy et cette jeune vedette – dans les deux sens du terme – est d’emblée équipée d’un nouveau moteur de 2,8 kw plus performant, permettant d’atteindre une vitesse de 11 km/h pour une autonomie de 60 à 90 minutes !

 

4ème étape : la production

Quentin et François sont aujourd’hui en cours de création de société afin d’offrir au plus grand nombre (via la vente aux particuliers, aux bases nautiques et collectivités  territoriales) la possibilité de s’amuser en liberté et à proximité grâce à une nouvelle manière de naviguer  !!

 

Vous aurez l’occasion de faire votre nouveau baptême sur l’eau dans le plus petit des bateaux à Maker Faire Paris, à la Cité des Sciences en novembre prochain !

 

Rédigé par Cécile Ravaux

C’est la belle histoire de François-Xavier, père de famille breton de 44 ans, qui a su garder son âme d’enfant. Connu sous le nom de Toysfab, ce savant géo Trouvetou joyeux a développé depuis 9 ans maintenant des outils ainsi que des activités pour apprendre par le FAIRE et dans un contexte d’économie circulaire. On dépense peu, on utilise l’existant, on recycle.  L’idée s’est construite doucement avec le temps, en accompagnant ses 2 enfants dans la création et la fabrication de leurs propres jeux ou jouets. Sans aucune modération, nous vous recommandons la consultation de son blog ! Vous le constaterez, Toysfab est devenue une plateforme d’inspiration créative ! Apprenez en vous amusant, découvrez ses astuces, ses projets, ses tutos, vous aurez envie de vous lancer seul, ou avec vos petits monstres dans la joyeuse aventure du faire par soi-même !

Nous décernons un “Maker Coup De Cœur” à François-Xavier Faucher pour sa vivacité d’esprit, sa créativité débordante, son tempérament optimiste, autant de qualités qui le rendent attachant et inspirant.

 

Un homme brillant avec une âme d’enfant…

FX est tout à la fois consultant en innovation, entrepreneur, designer, formateur, ce qui ne l’empêche pas d’être aussi un doux rêveur, qui exerce son ‘job de papa’ à la perfection ! Il est animé par l’idée de fabriquer avec ses enfants, de ne fixer aucune limite à la création dans le seul but de partager ses idées et réalisations avec le plus grand nombre ! Ainsi il expérimente, fabrique l’ensemble de ses créations dans son propre salon parisien transformé en aire de jeux. Vous y trouverez une licorne, un vaisseau spatial Steampunk… Avec un tel terrain d’explor’action, – (très) petit par la taille mais sans limite pour l’imagination ; Pensez au cabinet de curiosités ! – ses enfants sont de fiers Padawans, excités de participer aux nouveaux défis de fabrication de leur mentor !

Créer un nouveau doudou pour apprendre à fabriquer ensemble et imaginer les jouets les plus fous ! Il fallait y penser, FX l’a fait !

 

Vous trouverez sur la plateforme Toysfab.com les créations expérimentées, des guides de réalisation DIY ‘ Do it Yourself ’ de jouets, d’expériences de bricolage ‘2 secondes chrono’ en utilisant des matériaux de recyclage comme : un sous-marin en bouteilles plastique, une caisse à savon char romain qui a concouru lors de la grande course Redbull, une fusée à eau, un dragon géant, des souffleries aérodynamiques…

Avec plus de 200 tutos présentés, la plateforme a dépassé les 250.000 visiteurs et les 400.000 pages vues par le monde entier ! Elle compte des visiteurs de Papouasie, Nouvelle Guinée et du Kirghizistan, c’est la classe non ? Découvrez ses derniers articles sur l’Aquaponie et le Chappeduino , fabriquer un cor de chasse ou un heaume de chevalier, ou comment dessiner des formes dans les nuages (et vous y trouverez rassurant de voir que l’intelligence artificielle est loin de nos capacités) !

Pour résumer, l’ADN de FX est de partager sa vision de l’éducation, de la pédagogie par l’expérimentation, la pratique et le jeu et tout cela dans une logique d’économie circulaire !

Nous avons été conquis par la réalisation de la machine à rendre les gens joyeux ! Eh oui, ça pique votre curiosité… laissez vous prendre au jeu!

FX a eu l’idée de la machine à rendre les gens joyeux sur la première Maker Faire, de l’intention de mettre en place un projet interactif et collaboratif avec du fun, de la créativité, et un soupçon d’ingéniosité… Cette machine, pour lui, c’est la possibilité de s’échapper temporairement de l’obligation de résolution de problèmes, cette obsession moderne de la performance et de la perfection.

C’est retrouver la posture de l’enfant qui rêve. L’enfant ne rêve pas une solution, il rêve une idée, à partir de sa préhension du réel et de ses intuitions. Alors FX demande à tous (enfants comme adultes) de dessiner leur machine à rendre les gens heureux. Il en réalise une à base de vélos, de circuits de billes et quelques astuces complémentaires et évolutives à chaque Maker Faire !

 

Surtout ne le manquez pas, il sera avec nous à Maker Faire Paris à la Cité des Sciences du 22 au 24 novembre prochain ! En attendant, retrouvez toutes ses astuces de création sur son blog toysfab.com et sa page facebook !

Son Mantra :

 « Contrainte est mère de créativité » 🙂 

 

Rédigé par Cécile Ravaux

Dans la continuité de mes coups de projecteur-Makers, voici encore une nouvelle découverte fascinante ! Et si je vous parlais de réincarnation d’objets !

 

EtNISI, créateur de matière et d’histoire !

 

La couleur est annoncée puisque EtNISI signifie que “tout est possible” ! En 2017, Espérance Fenzy, ingénieur bâtiment en conception et réalisation, a la formidable idée de développer une entreprise 100 % engagée dans l’économie circulaire ! Son ADN : Valoriser n’importe quelle matière usagée et relocaliser l’emploi. Avec une première usine à Roubaix, l’entreprise transforme et recycle des matériaux tels que : balles de tennis, marc de café, pierre bleue, brique rouge, verre de bouteille… pour créer de nouvelles matières exploitables à l’infini ! Ainsi, chaque matériau donne une NOUVELLE vie, de NOUVELLES fonctions à un NOUVEL objet !

 

Voici notre sélection parmi les matières recyclées les plus insolites :

 

Les coquilles de moules, un véritable trésor ! En 2018, Espérance se lance dans un pari fou : récupérer les fameuses coquilles de moules de la Braderie de Lille 2018 pour les transformer et en faire des objets design. Il récupère pas moins de 4 TONNES de moules, les traite, les réduit en poudre pour créer une nouvelle matière. En guise d’exemple très concret, je vous présente mes nouveaux amis Jean et Paula, des objets pas comme les autres.

 

JEAN, c’est le tabouret design réalisé en “wasterial®” de coquilles de moules de la Braderie de Lille 2018. Quelle est la tradition de la Braderie de Lille ? Déguster un plat de moules-frites entre amis, en famille, les restaurateurs déversent les montagnes de coquilles sur les trottoirs… En bonne lilloise que je suis, ayant participé à de nombreuses braderies, j’ai été interpellée par l’idée formidable de les collecter et de les recycler, pour les transformer en MOBILIER !

 

PAULA est aussi une bougie réalisée à partir de coquilles de moules et de cire recyclée des paroisses. Elle est confectionnée dans un atelier de réinsertion chez Triselec. Jean et Paula ont en commun le fait d’être des objets chargés d’histoires et ils continuent leur vie pour en écrire de nouvelles. Tous deux en édition limitée, chaque pièce est numérotée.

 

 

Le wasterial®, la matière du futur

 

Pour répondre aux enjeux vitaux de la réduction des déchets, EtNISI développe le Wasterial®. Des matières, élaborées à partir de matériaux usagés, qui proviennent de la déconstruction de bâtiments, de sédiments fluviaux ou encore de territoires emblématiques. Composé à 75% de déchets, ce matériau nouveau permet de développer des formes et des objets à l’infini. Le Wasterial® est aujourd’hui la Marque déposée par la société.Les designers et les architectes apprécient le caractère unique et novateur de leurs collections.

 

EtNISI: [re]Starting Material

 

Véritable succès depuis 3 ans d’existence, EtNISI apporte ainsi aux acteurs du bâtiment des solutions durables ayant un impact positif sur l’environnement. Cette belle histoire n’est pas vouée à l’enfouissement mais à la mise en lumière des matières! Ainsi, les pavés en briques, le textile, les vélos concassés deviennent Wasterial® et design ! Au cours de leur seconde vie, ces nouveaux objets sont les témoins des liens entre le passé et le présent ! Entre technique et esthétique, EtNISI choisit les deux !

 

Retrouvez tous leurs produits extraordinaires sur  www.etnisi.com

Rédigé par Cécile Ravaux 

 

En 2013, au sein de ses unités aérospatiales, aéronautiques en France et à l’international, le groupe AIRBUS a favorisé la création de fab labs internes dédiés au développement des innovations, sous le nom de Protospace. Connecté au MIT, le Protospace se constitue d’un réseau de 10 fab labs répartis en France, Angleterre, Espagne, Allemagne, Inde… Il existe même un fab lab à Mobile en Alabama ! Le Protospace oeuvre pour faire progresser, intégrer et développer la technologie et l’innovation au coeur du groupe. Ces espaces équipés de machines numériques sont ouverts à tous les salariés pour donner forme à leurs idées. Fonctionnant comme une start-up interne, chacun des projets est en corrélation directe avec les objectifs d’Airbus.

 

De Print my Leg à Humanity Lab…

 

Christophe Debard, 39 ans, Designer Système pour le groupe, a une jolie histoire à nous raconter. En 2016, il se lance dans la création d’une esthétique de prothèse de jambe sur-mesure qu’il développe en impression 3D et en open-source au sein du Protospace. Son originalité : Designer les prothèses grâce à une peinture électroluminescente utilisée pour les avions. Un challenge qui le touche au coeur, car plus d’un milliard de personnes dans le monde souffrent d’un handicap. Ayant été diagnostiqué d’un cancer à l’âge de 12 ans, Christophe a lui-même été amputé d’une jambe. Cette épreuve l’a renforcé et aujourd’hui il s’est forgé un caractère ultra positif et dynamique et vit ce handicap comme une nouvelle opportunité.

En créant ce premier projet de prothèse appelé Print My Leg, Christophe souhaite valoriser, renforcer le sentiment de différence liée au handicap, pour redonner à toute personne invalide confiance en l’avenir et surtout leur apporter une véritable originalité : la fierté d’unicité et de cool-itude ! “Je n’ai pas quelque chose en moins, mais en plus.” dixit Christophe.
Son ADN : Transformer l’adversité en opportunité.

 

Changer la manière de voir le handicap, voilà un projet plus que positif pour la société et très enthousiasmant pour les collaborateurs engagés dans cette aventure. A partir d’un projet corporate Christophe a su replacer l’humain au cœur des priorités, toucher le côté émotionnel des participants volontaires et créer un impact positif sur le ressenti des personnes en situation de handicap.

 

Réparer l’homme avec les fab labs, c’est possible ?

 

Un ingénieur ingénieux qui utilise les technologies aérospatiales pour développer des innovations utiles ! Chistophe connaît alors un véritable succès en interne avec cette innovation et crée le Humanity Lab.

Une initiative vite soutenue, tout d’abord par le fondateur du Protospace, Vincent Loubière, dès la création de Print My Leg, puis par la fondation Airbus. Plus que motivé et encouragé à poursuivre sa démarche, Christophe réalise ses rêves depuis maintenant un an, puisqu’il est aujourd’hui le manager du Protospace de Toulouse !

 

A travers Humanity Lab, Christophe donne à tous les salariés d’Airbus la possibilité de participer et contribuer à différents projets technologiques positifs et avant tout humains. Qu’ils soient humanitaires ou éducatifs, ces projets sont directement liés à l’invalidité, à la mobilité sport & handicap, à la performance, à l’accessibilité et à l’environnement ! Inspirer, créer de l’engagement, changer la culture corporate vers une culture Maker démontre que développer ces projets annexes est une source d’inspiration  et une valeur ajoutée énorme pour les projets entreprises, sans oublier qu’ils valorisent les compétences des salariés investis ! Christophe propose alors, des formations internes au fab lab, comme par exemple l’utilisation des machines numériques pour créer des prothèses de bras pour enfant. Un projet formidable et très impliquant pour les bénévoles contributeurs, puisqu’ils ont développé cette idée en partenariat avec l’association ENable, dont le but est de favoriser l’acceptation des enfants handicapés par leurs pairs. Emotions fortes garanties !


Autre formidable projet en cours : une équipe de bénévoles développe une balance spécifique pour peser les bébés en situation de malnutrition. Cette balance répondra aux besoins d’une ONG pour connaître la quantité de lait maternel que le bébé a consommé, lorsqu’il est nourri au sein.

 

Le principe du Humanity Lab est de créer des connexions avec des ONG, associations, des particuliers ou institutions, pour résoudre leurs problèmes à l’aide des mêmes méthodologies utilisées pour développer des innovations au sein d’Airbus, en mettant en place divers ateliers :  Design Thinking – séance de travail, d’échanges et de dialogues sur un sujet interne, de méthodes agiles et de Fast-Prototyping.

Une véritable effervescence se met en place, chacun y découvre l’utilisation des machines numériques et bien évidemment comprend d’emblée l’intérêt d’un fablab interne qui peut être utile pour toute création de pièce de remplacement, d’élaboration de prototypes particuliers pour leurs propres missions professionnelles. Fini les dépenses inutiles, on peut créer soi-même et surtout faire avancer la technologie !

Résultat : le Humanity Lab a généré un très fort intérêt au niveau de la fondation Airbus, mais aussi d’un point de vue Ressources Humaines pour l’engagement des salariés, les formations et répond alors aux objectifs de responsabilité sociale de l’entreprise !

 

Et ça n’est pas tout ! Le Humanity Lab est en plein devenir pour être bientôt The Place to Be au sein du groupe ! Grâce à son image valorisante, c’est l’endroit où l’on apprend à donner du temps pour les autres pour défendre des causes universelles.

Missions accomplies pour le Protospace et Humanity Lab : Rendre les salariés plus heureux en entreprise en les engageant sur des projets humains et changer le regard sur le handicap, provoquer de la fierté et développer le bonheur. Et comme le dit si bien Chistophe : “tout en démontrant que l’innovation est accessible à tous !”

 

Aujourd’hui, le Humanity Lab rassemble une soixantaine de bénévoles à travers les différents sites d’Airbus en Europe, et bientôt au delà !

 

Son Mantra : Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort.

 

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Rédigé par Cécile Ravaux

Vivre au quotidien dans un habitat Low Tech… Cap ou pas cap ? C’est possible, on vous le prouve grâce au Low Tech Lab !

Tout d’abord, que sont les low techs ?

Il s’agit des systèmes dʼauto-production d’énergie, de nourriture, de permaculture, de retour à la consigne, de recyclerie…. Les initiatives low-tech sont des solutions techniques simples, accessibles et durables, sans technologie ou électricité et se font de plus en plus nombreuses ! En open-source, elles sont reproductibles chez soi. À fort potentiel d’impact social et environnemental (en plus d’être économique), l’innovation low-tech invite à repenser notre rapport au développement par le tout high-tech, pour développer des alternatives de consommation, d’usage et de production en phase avec les grands enjeux de notre temps : réduire notre impact environnementale par l’économie d’énergie et par la même occasion faire des économie dans votre porte-monnaie !  

Le Low-tech Lab, le bureau d’expérimentation !

Le Low-tech Lab est un projet associatif d’expérimentations, de documentation et de diffusion de solutions techniques utiles, accessibles et durables. Fort de quatre années d’explorations des low-tech à travers le monde, le Low-tech Lab passe au banc d’essai avec la création d’un habitat autonome low-tech conçu pour s’adapter au contexte occidental de l’habitat.

 

En 2017, l’équipe a sillonné la France pour présenter le Low Tech Tour, à la rencontre des inventeurs des différentes low-tech qui ont servi de modèle pour l’Habitat Low-tech. Ces solutions sont présentées au grand public à travers notre exposition “En quête d’un Habitat Durable” que vous avez pu voir à Maker Faire Lille 2018 et qui sera à nouveau présente à Maker Faire Paris 2019 ! Aujourd’hui, financés par l’ADEME, ils vont plus loin et ont conçu un Habitat Low-tech intégrant une quinzaine de solutions, les plus prometteuses, dans différents domaines tels que la chaleur (chauffage, eau chaude, cuisson), l’électricité, la gestion de l’eau, l’alimentation, la gestion des déchets, les produits ménagers ! Pierre-Alain Lévèque et Clément Chabot y vivront pendant six mois afin d’étudier la pertinence économique, écologique et sociale de leur usage conjoint.

 

A Concarneau, au milieu d’un champ, vous pouvez venir admirer, tester un prototype mobile de maison ‘Tiny House’ durable et autonome pour y expérimenter le mode de vie low-tech. Leur objectif ? Etudier la pertinence de chaque solution en terme de confort dans un contexte d’habitation.  

Venez découvrir le chauffe-eau solaire, la douche à recyclage, le système de récupération d’eau, les toilettes sèches, le poêle de masse, la phytoépuration !

Afin de partager nos réflexions et de faire découvrir notre réalisation nous avons organisé deux journées d’inauguration les 24 et 25 mai passés dans une ambiance champêtre et festive. Les partenaires, les professionnels du bâtiment ainsi que de nombreux acteurs intéressés par la philosophie low-tech nous ont rejoint afin d’imaginer ensemble le futur des low-tech. La journée suivante, plus de 400 personnes se sont rendues sur le terrain où est installé l’Habitat Low-tech pour une deuxième journée d’inauguration à destination du grand public.

Quelques chiffres

Aujourd’hui en France, le secteur de l’habitat est au centre de problématiques majeures :

D’une part, la problématique environnementale : le secteur du bâti résidentiel et tertiaire consomme 42% de l’énergie française et compte parmi les plus importants émetteurs de gaz à effet de serre. D’autre part, une problématique sociale : encore une large part de la population n’a pas accès à un habitat décent. Selon la fondation Abbé Pierre, cet hiver, encore 4 millions de personnes n’ont pas pu se chauffer suffisamment pour des raisons liées à la précarité énergétique.

De plus, face aux bouleversements environnementaux, une part grandissante de la population occidentale se trouve tiraillée entre la nécessité de changer de mode de consommation et un manque de solutions accessibles pour passer à l’action.

Alors, convaincu de passer à l’action ? Je vous invite à suivre leurs tutoriels, si vous aussi, vous souhaitez vous lancer dans la création d’une de ces superbes initiatives en cliquant ici. Et aussi, je vous invite à les retrouver sur le Low Tech Tour ou sur les réseaux sociaux pour suivre leur formidable we-série !

 

Pour voir toutes les photos : https://www.flickr.com/photos/147733455@N08/albums/72157699850116761

 

Rédigé par Cécile Ravaux

 

En Mai dernier, deux belles Maker Faire se sont déroulées ! La première a eu lieu en Europe, à Berlin et la seconde, la plus attendue, aux Etats-Unis à San Francisco.

 

Du 17 au 19 Mai, au Fez de Berlin -le Grand Centre Européen dédié à l’aventure, la créativité et l’éducation-,  les makers ont pris leur position pour 3 jours de folie. Dans un parc de plus de 100 000 m2, la Maker Faire avait tous les aspects d’un grand festival : une grande scène principale, des balades sous les bois, un lac pour accueillir les activités des makers nautiques. A l’image des festivals berlinois, l’atmosphère était rayonnante, chaleureuse et d’une créativité NO Limit ! Un véritable gala international du Do It Yourself avec plus de 750 makers de plus de 20 pays différents ! Parmi les temps forts de l’événement: une installation artistique exceptionnelle, un immense cheval de rouille mécanique de 7 mètres de hauteur sur 6 mètres de long et de 2 tonnes à la pesée. Imaginé par un maker néerlandais, Rust Ross, le Mechanical Paard (cheval mécanique en néerlandais) a fait sa première visite en Allemagne et a connu un grand succès. Équipé de pastilles électroniques, il entre en interaction avec le public; lorsque vous lui caressez les oreilles, le canasson de fer se met à renifler ou à hennir.

Camille de l’équipe de Maker Faire France, envoyée spéciale pour l’événement, nous livre ses coups de coeur : Côté électronique, elle a découvert Ascento, amené par des étudiants suisse, ce robot peut monter des marches et sauter des obstacles. Egalement découverts, Matrix piano, une appli permettant de transformer les touches du clavier d’ordinateur en touches de piano, puis Paperotto, un voilier pliable. Une fois plié, celui-ci est aussi gros qu’une planche de surf. Il suffit de mettre ses bagages sur le toit de la voiture et de prendre la mer. Très tendance de nos jours, l’architecture du futur était présente grâce à l’expérience SAN.

C’est un logiciel modulaire avec la perception des éléments. Il est constitué d’un kit avec des balles et connecteurs. Son originalité ? Sa structure construite est consciente de la manière dont elle est assemblée. Il interagit visuellement et acoustiquement avec l’environnement. Et pour finir, Spacelight, des constructions artistiques textile et lumière imaginé par Eva Nečasová. Elle crée des objets d’éclairage de rêve et des bijoux distinctifs imprimés en 3D et découpés au laser. Toutes ses créations sont inspirées de la nature et des mondes fantastiques. Nous aurons la chance de la recevoir à Maker Faire Paris !

 

De plus, cette année, les badges à LED ont été les incontournables du salon Maker Faire : des badges nominatifs clignotants, programmés pour s’adapter à la boutique Heise. Ils ont été très appréciés par les visiteurs et les exposants. De fabuleuses rencontres et activités se sont déroulées dont les plus loufoques : apprendre à faire du feu avec deux éléments : du bois et une lentille ! Capter le soleil à travers la lentille et projeter le faisceau sur le bois provoque des choses magiques ! Des découvertes où l’on teste, on touche à tout, pour les petits comme pour les grands. “Nous avons eu un grand événement et nous sommes heureux que l’enthousiasme pour Maker Faire ne connaisse pas de limites “, déclare Daniel Rohlfing, Senior Product Manager chez Maker Faire. Une Maker Faire à Berlin est également prévue pour 2020; le lieu et la date seront annoncés prochainement.


Traversons maintenant l’Atlantique pour l’événement tant attendu, la plus grande et féérique des Maker Faire : San Francisco Bay Area qui a frappé très fort cette année !

 

Avec plus de 500 makers présents, la Maker Faire de San Francisco reste la plus grandiose de toutes. D’une part, nous sommes sur le terrain et le berceau de Maker Faire et tel un show à l’américaine, en Californie, il n’y a pas de limite au spectaculaire ! Des centaines d’expositions interactives sont à tester : des droïdes, des robots, des voitures de course improbables, des drones, du feu… Des performances combinant sciences, arts plastiques, métiers d’art et ingénierie vous invitent à participer à des ateliers incroyables. On peut également suivre un entraînement de sabre laser ou affiner ses talents de pilote de drones avec le Museum of Future Sports. Pour faire bref, des découvertes AMAZING et bien sûr toutes partagées avec un public captif et émerveillé.

Cette fois c’est Bertrand pour l’équipe Maker Faire France qui était sur place. Et voici ses nouvelles inspirations ! 

Côté art, design, craft, un atelier géant de Cosplay inspiré de Paris, qui a fait salle comble à SF. ‘The Egg Sisters’, deux soeurs de Chicago qui aiment confectionner des costumes de type créature en mettant l’accent sur les effets de frappe, le travail des accessoires, la construction des armures et la conception des costumes. Tout est possible chez les makers ! Autre projet qui a marqué notre reporter embarqué, l’intervention de Melodie Yashar sur l’impression 3D d’habitats sur mars ! SEArch+ (Space Exploration Architecture) and Apis Cor ont présenté Mars X-House, un concept pionnier pour un habitat imprimé en 3D sur Mars. Le projet a également été fabriqué au ⅓ en direct lors de la finale de la compétition de la NASA en avril dernier !

Aussi, de plus en plus remarquée, la magie de la Tapigami, l’art créatif « sans outil » juste avec ses mains et du ruban adhésif. Une formidable idée pour dévoiler ses talents d’artiste à tout âge. Côté machines numériques, Fablab, la découverte de V.form Lab : une mini thermo-formeuse de bureau que nous espérons pouvoir vous présenter à Paris cette année. Et pour finir sur plus de fantaisie et faire rêver chacun, Rearing Horse de Barry Crawford est un cheval mécanisé d’une poésie bouleversante. Cette sculpture cinétique de 4 mètres de hauteur est composée d’objets trouvés et de métal neuf. Les mouvements peuvent être contrôlés en tournant des manivelles sur la clôture du périmètre.

La prochaine Maker Faire prendra place le week-end prochain, à Prague ! Suivez les actus, soyez curieux, jetez un coup d’œil sur l’avenir et inspirez-vous avec Maker Faire !

 

Rédigé par Cécile Ravaux

 

Initié par des passionnés de robots en tout genre, Caliban est une association qui a pour but de rassembler tous les passionnés qui bricolent l’électronique seul et de démocratiser la robotique en France en proposant de l’aide, du conseil jusqu’à de l’enseignement ludo-éducatif !

 

Créée fin 2008, l’association a vu le jour, grâce à l’idée folle, de quelques ingénieurs informatiques de développer un cerveau positronique. Positro-quoi ? Il s’agit d’un appareil technologique fictif, conçu par l’auteur de science-fiction Isaac Asimov. Il tient le rôle d’unité centrale pour les robots, soit une forme de conscience décelable par les humains, comme R2D2 et 6PO par exemple ! #scary ?! Mais pas du tout ! Un vrai défi technologique pour l’époque, car en 2009, nous étions à peine au prémisse de l’intelligence artificielle ! Ainsi naissent alors les Robot Sumos, des petits robots mécaniques dotés d’une IA (Intelligence Artificielle) et capables d’interagir seuls sans intervention humaine !

Le RODIS est un robot SUMO réalisé par Thierry BIAUJOUT

Thierry Biaujout, président de Caliban, enthousiaste et complètement fasciné et passionné par l’univers de la robotique nous explique qu’aujourd’hui, la technologie est omniprésente et donc les robots sont partout ! Il est alors très important de comprendre leur fonctionnement. Chef de projet chez Schneider Electric, il vient aussi de reprendre une entreprise de robotique avec son épouse Sandy : Robobox qui propose des kits mensuel d’apprentissage de la robotique, livrés à domicile.

Aussi, car on en a tous rêvé un jour… Thierry nous démontre qu’il est très facile de créer des modèles simples ! Grâce à l’open-source, il suffit d’une carte électronique, de composants et de matériel de récup’ (réveil, montre, moteur, ce que vous voulez, en fonction de votre créativité !) pour créer un robot ! Caliban fonctionne alors, comme un club de modélisme, en invitant les gens à se lancer dans la robotique et en les aidant à résoudre des problèmes grâce à la communauté.

 

Aujourd’hui, Caliban s’est diversifié grâce à la richesse de ses 50 membres. Certain des membres sont aussi éditeurs de contenu pour le magazine Planète Robot, comme Fabien, Guy, Cédric et Stéphane ! Une belle brochette de Robot-Geeks ! Thierry est toujours fier de présenter Régis, un membre de l’association qui a développé de splendides spécimens, comme Wall-E, le robot mignon imaginé par Disney et Pixar, ou Johnny 5 (vous souvenez-vous de ce film des années 80, avec cette superbe séquence de danse avec Stephanie sur les BeeGees ?) et maintenant en plein défi avec le robot chien ‘Micro Spot’ (un petit frère de Spot Mini celui qui sait ouvrir des portes tout seul grâce à son bras articulé !)

Wall-E par Régis FOUBET

Micro Spot par Régis FOUBET

Johnny5 par Régis FOUBET

Des projets joyeux où l’on apprend, on découvre et où l’on se perfectionne en permanence ! La tendance ou plutôt le challenge actuel chez les robot-geeks : Réaliser son propre In Moov ! Ce robot bionique, imprimé en 3D et développé en open-source, grâce à Gaël Langevin et la Terre entière !

RACHEL par Anthony GALLOT

Si vous aimez les films de science-fiction et que vous voulez passer à l’action, je ne peux que vous recommander de rejoindre Caliban ! Pour les parisiens (mais pas que…) l’association réalise chaque 2ème mercredi du mois un Apérobot au Dernier Bar avant la fin  du Monde à Paris (mais aussi dans d’autre villes de France). Lors de ces événement apéro / robot / j’imagine très rigolo!, les membres peuvent présenter leurs créations. Ensuite, l’association soutient, aide les projets à se développer. Puis, une fois les réalisations prêtes, Caliban participe à de nombreux salons pour les exposer : VivaTech, Japan Expo, Robonumérique, Geekopolis et bien sûr Maker Faire !

STINGER et son créateur Vladimir KADIR

Son Mantra : “Nous avons la technologie et l’accès aux connaissances pour faire pratiquement ce que l’on veut ! Nous sommes juste limité par notre imagination et notre volonté”

 

Suivez-les sur leur page Facebooket retrouvez-les sur leur site web : caliban-asso.fr

Une partie de l’équipe Caliban lors de Maker Faire Paris 2018

Rédigé par Cécile Ravaux

L’atelier des LAMINIAK est un endroit qui va faire rêver les gourmands ! L’innovation arrive dans le fooding ! Ici, on utilise les machines numériques du fablab pour fabriquer des gâteaux !!!

Depuis 2015, Céline, la fondatrice du concept, accueille tous les publics, alors venez comme vous êtes ! Amateurs culinaires, étudiants, adultes en reconversion professionnelle, entrepreneurs, artisans, fabricants, designers, venez tester la fabrication alimentaire ! Céline propose des workshops pour une simple découverte ou des formations professionnelles pour ré.apprendre la pâtisserie autrement.

 

Ici, on met en jeu nos 5 sens pour y travailler les goûts ! Qu’est ce qu’on y fait ? On fabrique aussi bien des gâteaux en jouant avec les textures – mousse, sablé, craquant, croquant, que des moules ou tous types d’ustensiles de cuisine ! On y développe des projets innovants et créatifs pour la pâtisserie, la chocolaterie, la glacerie et le traiteur. Bien sûr, chaque nouvel outil fabriqué répond au respect des protocoles de fabrication et est ainsi apte au contact alimentaire.

Pourquoi ? Chers amis épicuriens, chez Laminiak, vous constituez un gâteau comme nul part ailleurs. Venez réaliser des tampons à gâteaux et/ou des transferts en chocolat ! Alléchant ce concept ! Pour les plus aguerris ou professionnels, concevez vous-même des outils plus ergonomiques ou sur-mesure ! Ici tout est possible ! Créer ses propres moules pour les adapter aux gestes professionnels ou fabriquer des nouvelles formes pour vos ustensiles de cuisine. L’imprimante 3D, la thermoformeuse, bref, les machines numériques de prototypage rapide sont ici indispensables ! Situé dans le 11ème arrondissement de Paris, vous y découvrez un laboratoire aux normes alimentaires, équipé de matériel professionnel et adapté à la production.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mettez les pieds dans le plat ! Ce fablab complètement novateur permet même de vous former sur les nouveaux métiers numériques, grâce aux formations professionnelles mises en place dans le cadre du programme ‘Paris Fabrik’ (de 4 à 6 mois et pouvant être pris en charge par Pôle Emploi). En reconversion , devenez prototypiste ou designer spécialisé en pâtisserie ! L’atelier Laminiak est d’un nouveau genre dans l’univers des fablabs.

Cerise sur le gâteau, on ne peut que vous conseiller de participer à un atelier grand public, surtout au moment de Noël : en ½ journée, vous réalisez votre bûche de Noël 100% DIY mais surtout unique dans sa forme et texture !

Aussi pour les enfants, on met en scène la poésie par ses propres talents culinaires. Apportez un dessin, fabriquez votre moule ou emporte-pièce puis réalisez la recette qui vous permet de sortir votre oeuvre en gâteau !

Côté animation, on a adoré à Maker Faire Paris 2018, le Robot Chocolat que Céline nous a présenté ! Son prochain défi, exposer ses plus belles créations, ou celles de ses apprentis pâtissiers pour présenter le design culinaire !

Son Mantra : “Même pas peur !”

 

Vous voulez en savoir plus : http://www.les-laminiak.com/

 

Rédigé par Cécile Ravaux 

 

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