Ce week-end, immersion à Maker Faire Rome 2017 pour l’équipe de Maker Faire France ! Organisée par thématiques sur plusieurs halls, ces 3 jours furent l’occasion de découvrir de nouveaux beaux projets. Et d’en présenter aussi !

Pour partager le travail de makers français à l’étranger, Fabien Jonckheere, et Marielle Gendron des Petits Débrouillards, nous ont accompagnés : Pendant 3 jours, un grand nombre de visiteurs a découvert leurs projets et créations, dans un bon esprit d’amusement, de réflexion et de partage. Un stand évolutif, aussi, puisque samedi Marielle et Fabien ont proposé aux visiteurs un concours de voitures. Dimanche, nos makers ont proposé une v2 du parcours, réalisée en utilisant les affiches d’un stand inoccupé à côté. L’esprit maker quoi !

 

Ce week-end fut l’occasion pour toute l’équipe de découvrir de nouveaux beaux projets, voici nos coups de coeur pour cette édition 2017 :

 

 

Caroline

J’ai rencontré à Maker Faire Rome Arvid et Marie, 2 makers/designers d’Eindhoven

“Cette entité hybride est à la fois technologique et organique, gérant intelligemment les recettes, les prix, la maintenance, le service et la main d’oeuvre, n’utilisant les humains que lorsque cela est nécessaire. Les notions de profit, ou même de cupidité, sont superflues, et SAM produit au prix coûtant, rembourse la dette et paie les factures en tant qu’entité économique unique sans statut légal.”
Au delà d’un projet “Maker”, c’est surtout la réflexion de l’intégration du rôle des machines dans notre société qui m’a séduite

 

 

Mélanie

Découvrez Eunchan Park, un “happy maker”, qui proposait à Maker Faire Rome un concert de mandarine et de chou (cliquez sur l’image pour lancer la vidéo)

Christophe

Le collectif Quatorze, originaire de Montreuil, et que nous connaissons bien, présentait un de ses projets : In My BackYard, une tiny house, sur le principe d’habitat modulaire à destination des réfugiés.
Hacking de vieux objets rétro (transforme un gaufrier en tourne disque…) c’est du réemploi de luxe et design ! Avec Elettro evoluzione, on passe dans “l’art makers” !
 
HACK SUPERMAN – RS Components, Designspark
Ils ont envoyé superman dans l’espace…. 

 

QMOD Power your imagination
“Explorer, apprendre et créer avec les énergies renouvelables” Jeu éducatif, QMOD  est un mix de jeu avec une batterie et des objets à réaliser soi même…

Marie

Focus pour moi sur les projets du Hall 6 : Entre les étudiants des universités italiennes présentant leurs projets d’études ou les réflexions scientifiques, on y rencontrait des makers ayant choisi de mettre leurs réflexions au service de la santé.

Programme d’assistance en open source, outils de facilitation du quotidien pour personnes à mobilité réduite, exosquelettes, projets en réflexion ou prototypage… Ici, les makers se penchent notamment sur un appareil de surveillance du coeur en open source (HeartyPatch), comment améliorer notre posture via une application, afin d’éviter problèmes de dos et les complications qui s’en suivent (StayActive), ou encore l’invention d’un exo-squelette connecté, si un membre du corps est paralysé ou avec difficulté de mouvement (Projet Hubotics).

 

 

 

Pascal

Voici les 4 projets qui ont retenu mon attention pour cette édition 2017 de Maker Faire Rome

 

La machine à élastique : Voiture (jouet) en bois recyclé :

Vélo en bambou : Bamboo Bici Lab

Machine à pince diy : Claw Machine

Le jeu de vitesse et réflexion : Clockwork Briefcase

Dans l’humour et l’originalité, Alexandre Debreuck est un véritable acteur du changement, et à l’heure de la surconsommation, il a fait preuve de créativité pour lancer les Repair Cafés dans la région Nord ! On vous raconte !

 

Il était une fois… Le Jardin des Bennes, à Estaires, une association qui oeuvre pour la sensibilisation à la réduction des déchets “for rêveurs”. Alexandre, le créateur, souhaite révolutionner les déchets et initie le public à la dés-obsolescence.

Comment ?

Un concept très simple, on apprend à réparer tout ce que l’on jette ! Tondeuse, radio-réveil, bicyclette, lecteur DVD, vêtements, duvets… Et la liste est loin d’être exhaustive !

 

Le Jardin des Bennes propose une biodiversité originale en son genre puisqu’on y vient pour cueillir ou recueillir des pièces, des objets en métal et en plastique. On récup’ et on offre une seconde vie à tous nos appareils en apprenant à les réparer soi-même ! Les Repair Cafés sont des ateliers ludico-rigolo éducatifs où des animations pédagogiques sont organisées et s’adressent à tous ceux qui ont l’esprit créatif. Elles sont orchestrées par des réparateurs professionnels bénévoles. Lors de ces rencontres, environ 30 kgs de matériels électroniques sont réparés et récupérés !

 

Ici, on lutte contre le gaspillage, l’obsolescence programmée, on apprend le fonctionnement des matières puis on recycle aussi bien de façon utile qu’en détournant des objets pour constituer des “déchets d’oeuvres” comme Gigi la lumineuse girafe, qui a remportée la Maker of Merit lors de la Maker Faire de Lille, ou plus modestement des fleurs métalliques en canettes de soda !

 

Une idée plus que lumineuse qu’Alexandre a explorée depuis son plus jeune âge. A 10 ans déjà, il jouait avec les objets de récupération et était loin de se douter que ses créations artistiques allaient porter son avenir professionnel dans un univers en pleine effervescence, au sein de l’économie circulaire. Il a monté son premier Repair Café en 2014, le premier dans les Hauts-de-France, et a tout de suite séduit la Mairie de Lille, les centres sociaux et les Maisons de Quartier environnantes.

 

Aujourd’hui à 45 ans, ses ateliers citoyens répondent à une multitude d’enjeux : Fédérer les personnes isolées dans les quartiers, développer l’éducation populaire et offrir des réparations totalement gratuites. Dans l’échange et la convivialité, une soirée par mois, de 18h à 22h30, le Jardin des Bennes et ses bénévoles interviennent aux quatre coins de la région pour proposer des animations Art Recup’ où chacun réalise, crée, répare, apprend tout simplement. Retrouvez-le au Jardin des Bennes et suivez les actu sur la page Facebook pour l’accompagner à développer le remède in France / “re-made in France’’.

 

Pour connaitre les dates des prochains Repair Cafés organisés par le Jardin des Bennes, rendez-vous sur leur page Facebook

Son mantra : ‘’Le changement, ce n’est pas pour maintenant, mais on y contribue”.

Rédigé par Cécile Ravaux

 


 

Repair Café: the “Jardin des Bennes”

By marebolj, Nov 23, 2017

In a humorous, original and creative manner, Alexandre Debreuck is making a real difference by launching repair cafés in the “Hauts de France” region, in northern France, at a time where overconsumption prevails. We tell you all about it!

 

Once upon a time… The “Jardin des Bennes”, in Estaires, is an association that aims to raise awareness about waste reduction. Alexandre, its creator, wants to revolutionize the way we handle waste and shows the public how we can move away from planned obsolescence.

How?

The concept is very simple: you learn how to repair everything you would otherwise throw away! Lawn mowers, radio alarm clocks, bikes, DVD players, clothes, sleeping bags… Among many others!

 

The Jardin des Bennes provides a unique ecosystem of its kind, as people come here to pick or collect metal and plastic components and objects. You recycle and offer a second life to all our devices by learning to repair them ourselves! Repair cafés are educational workshops that are conducted in a fun and playful way, with activities aimed at anyone with a creative mind that are organized by volunteer professional repairers. During these meetings, about 30 kg of electronic equipment are repaired and recycled!

 

The goal is to fight against waste and planned obsolescence, to understand how materials work and to recycle either for reuse or by diverting objects from their original use to create “waste artwork” such as “Gigi la lumineuse girafe” (Gigi the illuminated giraffe), which was given the Maker of Merit award at the Maker Faire of Lille, or more simply metal flowers made out of soda cans!

An extremely brilliant idea that Alexander has explored since his earliest days. At the age of 10, he was already playing with recycled objects, without knowing that his artistic creations would lead him to work later in the very dynamic landscape of circular economy. He set up his first Repair Café in 2014, the first one in the “Hauts-de-France” region, in the north, and immediately convinced the city council of Lille, the community centers and the surrounding neighborhood associations.

 

Today, at 45, he organizes socially aware workshops that address multiple issues: Gathering isolated people from the neighborhoods, developing popular education and offering totally free repairs. Once a month, in the evening, from 6pm to 10:30pm, the Jardin des Bennes and its volunteers carry out recycled art activities all over the region to enable people to produce, create, repair or simply learn. Meet him at the Jardin des Bennes and follow the news on his Facebook page to help him develop the “remade in France” philosophy as a “remedy” for planned obsolescence.

Visit their Facebook page to find out the dates of the next repair cafés organized by the Jardin des Bennes.

His mantra: “Change is not for now yet, but we are contributing to it.”

 


 

Maker Faire Bilbao est un symbole, un espoir, une renaissance.

Imaginez une île en plein cœur de ville qui accueillait jadis des ateliers et des usines. Et puis la crise, la délocalisation, l’industrie qui s’en va, le silence. Des promoteurs immobiliers y voient alors une belle opportunité : On spécule à tout va pour en faire la Manhattan de Bilbao. Puis la crise, un modèle économique peu viable et des promoteurs qui s’en vont et toujours le silence.

 

Ces friches, c’est alors les habitants qui s’en emparent, des associations, des artistes, des skateurs, des grimpeurs… On y organise des vides greniers le week-end, une économie de quartier solidaire s’y développe, le bruit revient, celui des cris des enfants qui s’amusent.

C’est au cœur de l’ancienne biscuiterie « Artiach » que se déroule Maker Faire Bilbao. Ironie du sort, on y parle d’une certaine forme de réindustrialisation. Celle portée par le mouvement des Makers davantage centrée sur le bien-être que sur le profit.

Visiter Maker Faire Bilbao c’est rencontrer des gens formidables qui s’investissent au quotidien pour faire (re)vivre les quartiers en friche de leur ville. L’équipe d’espacio open anime, chaque week-end l’ancienne usine Artiach en organisant des vides greniers et y organisent la Maker Faire Bilbao depuis 2013 !  Chaque Maker Faire est unique à l’image des hommes qui la porte : Karim Asry fait partie de ces belles personnes qui alors qu’il était bien installé dans sa vie de journaliste, a su se mettre en danger. Il a tout quitté pour s’investir dans un projet porteur de sens et tourné vers les autres. Maker Faire Bilbao est à son image tournée vers les autres et teintée d’altermondialiste. Un altermondialisme conscient et constructif, loin du rejet unilatéral qui vise à inventer les solutions du futur d’un nouvel art de vivre ensemble et qui passe aussi par le dialogue avec les grandes entreprises. C’est dans ce contexte que l’équipe de Maker Faire France était invitée pour évoquer les passerelles à créer demain avec Leroy Merlin en Espagne…

Par Bertrand Baudry,

Maker Faire France

Camille de Saint Jean Villette Makerz

Elle a à peine 30 ans et Camille de Saint Jean est déjà Fab Manager de Villette Makerz, ce joli FabLab bordé par le canal de l’Ourcq, au coeur du Parc de La Villette à Paris. D’abord vidéaste free-lance, avec en poche un BTS communication visuelle puis un DSAA (diplôme supérieur d’arts appliqués), Camille n’a pas froid aux yeux et développe les projets autour des activités qui lui tiennent à coeur telles que la production et la réalisation de vidéos.

Elle entre ainsi doucement dans la sphère des Makers grâce au réseau qu’elle se crée dans l’audiovisuel. C’est quand Samuel Remy et Guillaume Attal (co-fondateurs du Woma) l’appellent pour développer un pôle vidéo au sein d’un nouveau fablab, qu’un véritable coup de foudre pour cet univers change ses plans et la lance dans la création de Villette Makerz. Maîtrisant les techniques et logiciels adéquats pour les Makers, Camille est un couteau-suisse riche d’idées et la Villette Makerz n’a plus qu’à bien se tenir pour voir les projets se multiplier !

 

Camille de Saint Jean, Villette Makerz

 

Elle met en place l’espace de co-working, anime la communauté, gère le parc des machines (maintenance, débogage) et s’occupe de la gestion du lieu. L’atelier de fabrication numérique constitué de découpeuse laser, imprimante 3D, sérigraphie, thermoformeuse, découpe et transfert 2D, programmation Arduino n’a plus aucun secret pour elle !

Son projet désormais est de développer la production sur-mesure au sein du FabLab et de dynamiser le networking. Nul besoin d’industrialisation, la Villette Makerz propose la confection d’objets, de l’impression sans un minimum d’exemplaires requis. Elle souhaite faire évoluer ainsi l’accès au sur-mesure et continuer à attirer de nouveaux makers professionnels ou particuliers quelque soit leur projet !

 

Villette Makerz Paris

 

Le Fablab fêtera sa première année prochainement. La fierté de cette super Fab Manager Hero-ïne est d’avoir réussi à créer cet espace et de le faire vivre dans une ambiance à son image : la bonne humeur et le bien-être ! Camille n’attend plus que vous pour voir vos idées, projets se réaliser !

 

Son Mantra : “Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions”.

 

Cécile Ravaux

Story Maker

 


 

 

The Makers have got talent: Camille de Saint Jean, Villette Makerz

 

By marebolj, Oct 25, 2017

Barely 30 years of age, Camille de Saint Jean is already the Fab Manager of Villette Makerz, a nice fablab by the canal de l’Ourcq, at the heart of the Parc de La Villette in Paris. First a freelance videomaker, with a vocational training certificate in visual communication and then a higher diploma in applied arts, Camille was not afraid of developing projects around activities that she is passionate about such as video shooting and production.

She slowly but surely entered the world of Makers through her network in the audiovisual sector. When Samuel Remy and Guillaume Attal (co-founders of WoMa) called her to develop a video center within a new fablab, she immediately felt in love with this universe and changed her plans to create “Villette Makerz”. As an all-around expert in the techniques and software suitable for Makers, Camille is full of ideas and is willing to turn the Villette Makerz in a place of thriving projects!

 

Camille de Saint Jean, Villette Makerz

 

She is in charge of setting up the co-working space, leading the community and managing the fleet of machines (maintenance, debugging) as well as the site. Laser cutting machine, 3D printer, silkscreen printer, thermoforming machine, 2D cutting and transfer, Arduino programming – the digital manufacturing lab has no secrets for her anymore!

She now plans to develop custom-made production within the FabLab and to boost networking. No industrialized process here at Villette Makerz, objects are manufactured and printed without a minimum of units required. She wishes to develop the fablab towards custom-made products and to continue to attract new professional or private makers for all kinds of projects!

 

 

The FabLab will soon celebrate its first year. This “Fab Superhero” can be proud to have successfully created and given life to a space that resembles her, filled with good humor and well-being! Camille is waiting for you to make your ideas and projects come true!

 

Her mantra: “There are no problems, only solutions.”

 

Cécile Ravaux

Story Maker

 


 

Prenons le cap à l’Ouest, au cœur d’une des 3 meilleures villes de France où il fait bon travailler! A Nantes, nous avons rencontré un FabLab un peu différent des autres. Ma Manufacture est un FabLab spécialisé dans la recherche industrielle et plus particulièrement dans l’industrie du futur…

fablab nantes

Constitué d’inventeurs, de responsables innovation, d’ingénieurs en R&D, d’artisans, de créateurs, de designers et de startups tous passionnés d’innovation industrielle, ces experts offrent aux sociétés  nantaises de ce secteur, des workshops pour  les amener à l’heure de l’industrie 4.0 !

Ces ateliers d’initiation encouragent les échanges de savoir-faire et proposent des solutions innovantes en intégrant les nouvelles technologies dans les process de fabrication des entreprises. Ainsi elles découvrent les leviers envisageables pour accélérer leurs projets industriels et développer l’advanced manufacturing (technologies avancées de production).

ma manufacture

Avec l’ambition d’impulser de nouvelles méthodes de travail basées sur le “design thinking”,

Ma Manufacture répond parfaitement aux entreprises désireuses de développer leur capacité d’innovation et de prototypage rapide.

Un FabLab pas si à l’ouest que ça, finalement! Et qui ne demande qu’à s’étendre!

 


 

FabLab: “Ma Manufacture”

By mbriffaux, Oct 16, 2017

Let’s go west to one the 3 best cities to work in France! In Nantes, we got to know a FabLab which is a bit different from the others. My Manufacture is a FabLab specialized in industrial research and more particularly in the industries of the future…

 

 

Made up of inventors, innovation managers, R&D engineers, craftsmen, creators, designers and startups, all passionate about industrial innovation, they hold workshops for Nantes-based companies in this field to help them prepare for the industry 4.0 era!

These introductory workshops foster the exchange of know-how and offer innovative solutions to companies that can build in new technologies to their manufacturing processes, leveraging “advanced manufacturing technologies” to speed up their industrial projects.

 

 

With the ambition to promote new working methods based on “design thinking”,

“Ma Manufacture” is the perfect answer for companies wishing to develop their ability in terms of innovation and fast prototyping.

“Go West, young man, go West!” FabLab is set for a bright future.

 


 

Eliott Sarrey, 16 ans, lycéen en 1ère S à Nancy, jusque là, rien d’extraordinaire, excepté une chose. Eliott fait déjà partie de la classe des inventeurs. Il a remporté en 2015 le ”Incubator Award”,  au Grand Concours International “Google Science Fair”, un concours destiné aux jeunes de 13 à 18 ans récompensant les plus grands projets scientifiques.

 

Son invention: Bot2karot (prononcez “Botte de carottes”), un jardinet connecté !

 

Il s’agit d’un robot de jardinage qui se pilote depuis votre smartphone. Il offre la possibilité de contrôler votre potager depuis une application. Ce petit robot sur roulettes, muni d’un bras articulé, exécute et se promène dans votre serre et cultive, arrose, bine et repique les plantes et les légumes pour vous. Son automatisation vous permet également de vous reposer tranquillement durant vos vacances : il s’occupe de tout et permet aux personnes à mobilité réduite d’entretenir leur propre potager de façon autonome ! Ingénieux, non ?

 

 

 

Eliott, passionné de bricolage, de fabrication et fou de robotique, a imaginé ce projet il y a trois ans, en souhaitant cultiver ses propres légumes bio et répondre à la problématique de ses grands-parents : éviter de sortir dans le jardin ou faire face à un oubli d’arrosage quotidien.

 

 

Invité en 2016 pour la 1ère fois à la Maker Faire de Paris pour présenter son joli projet, ce fut l’occasion pour Eliott de rencontrer, d’échanger et de partager ses idées avec des passionnés comme lui ou de simples visiteurs, admirateurs de son projet. L’événement lui a permis d’ouvrir sa curiosité à d’autres projets, d’autres robots, d’obtenir en direct des retours d’utilisateurs et de récupérer des conseils avisés pour continuer à développer ses prototypes ! Animé par sa passion, Eliott ne manquera les Maker Faire pour rien au monde ! C’est pour lui l’occasion de se fixer des objectifs de réalisation et de timing afin de présenter ses dernières innovations au public.

 

La tête dans les études, Eliott réserve son temps libre à la créativité. Il dessine actuellement de nouveaux robots en 3D, toujours pour répondre à des problématiques d’usage, dont un robot ramoneur et en plus fantaisiste, une réplique 3D de la Porte de Gringotts – la banque des sorciers dans Harry Potter. Nous espérons que cette porte s’ouvrira sur un bel avenir pour ses projets car nous savons que Eliott a plus d’un tour dans son sac.

 

Son Mantra: ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait – Mark Twain

 

Cécile Ravaux

Story Maker

 


 

The Makers have got talent: Eliott Sarrey

 

By mbriffaux, Oct 12, 2017

Eliott Sarrey, 16 years old, is an eleventh grader (scientific series) in Nancy, in eastern France. So far, nothing extraordinary, except for one thing: Eliott is already an inventor. In 2015, he won the “Incubator Award” at the “Google Science Fair”, an international competition for young people of 13 to 18 years of age that rewards the best scientific projects.

 

His invention is named “Bot2karot” (“bunch of carrots” in French), a connected garden project.

 

Through an app on your smartphone, you can send commands to a gardening robot to manage your vegetable garden. This small robot on wheels, equipped with an articulated arm, drives around your greenhouse to grow, water, hoe and prick out plants and vegetables for you. This automated process also lets you rest during your vacation: the robot takes care of everything and allows people with reduced mobility to maintain their own vegetable garden independently! Clever, isn’t it?

    

 

Eliott, who is passionate about DIY, manufacturing and robotics, thought up this project three years ago. His wish was to grow his own organic vegetables and to make life easier for his grandparents as they would not need to go out in the garden anymore or worry about watering plants.

 

 

Invited in 2016 for the first time to Maker Faire Paris to showcase his beautiful project, Eliott had the opportunity to meet, exchange and share his ideas with enthusiasts like him or simply visitors and admirers of his project. This event has widen his horizons to other projects and robots, while he got instant feedback from users and received expert advice to continue developing his prototypes! Eliott is driven by his passion and will not miss the Maker Faire for anything in the world! It’s an opportunity for him to plan innovations to be realized and presented to the public.

 

While he is focused on his studies most of the time, Eliott spends his spare time to unleash his creativity. He is currently designing new 3D robots, again to address use cases, including a chimney sweeper and, on a more fantasy side, a 3D replica of the Gringotts Vault Door of the Wizard’s Bank in Harry Potter. We hope that this will open doors to a bright future for his projects as we know Eliott has more than one trick up his sleeve.

 

His mantra: “They didn’t know it was impossible so they did it” – Mark Twain

 

Cécile Ravaux

Story Maker

 


 

Derrière Le Moulin Digital se cache Louis, 28 ans, diplômé en Ingénierie mécatronique (mécanique & électronique). Curieux et accro au bricolage depuis son plus jeune âge, Louis est entré dans le monde des makers grâce à sa passion du Surf et du Longboard Skate.

Il nous raconte son projet…

 

« Fan de glisse, j’avais envie de fabriquer et de décorer mes propres Longboard et Surf en bois à l’aide d’une découpe laser. Malheureusement ma planche ne rentrait pas dans une graveuse Laser tel qu’on en trouve en FabLab. J’ai donc commencé à réfléchir à la création d’une machine de gravure et de découpe laser de grandes dimensions mais compactable et transportable, réalisable à un coût abordable

Mon appartement, de 20m², m’imposait de pousser la réflexion au-delà d’un châssis traditionnel trop encombrant. J’ai donc eu l’idée d’une machine qui se déplace sur le support et c’est ainsi qu’est né le Laserbot 1.0 que j’ai pu réaliser comme projet d’étude.

 

Vidéo du prototype

 

Le projet a ensuite évolué vers le Laserbot 2.0 avec un châssis en bois découpé au laser, dans l’esprit RepRap laser. Mais à la réflexion, fabriquer une machine en bois qui brûle du bois m’a semblé relativement dangereux ! Le Laserbot 3.0 a donc vu le jour avec un châssis aluminium et des pièces imprimées en 3D. Il est Open-Source et disponible en ligne. Mais il est également disponible monté et opérationnel pour les professionnels qui souhaiteraient l’acquérir (moulindigital.com)

En 2014, j’ai eu la chance de participer à l’organisation de Maker Faire Paris en tant qu’assistant de production stagiaire. Cette première expérience Maker Faire m’a permis de faire une plongée dans l’univers des makers. J’ai pu y découvrir et rencontrer des personnes qui inventent et qui créent des choses par eux-mêmes. Ces créations sont d’autant plus intéressantes qu’elles sont  personnelles. Le maker fabrique avec ses contraintes, avec ce qu’il a sous la main, avec les technos qu’il maîtrise mais surtout avec passion. Je pense que c’est ce mix qui crée le “Think out of the Box”.

Les makers créent par passion et leurs projets sont parfois uniquement animés pour et par l’amour du Faire, pour défendre une idée, rendre hommage ou s’amuser. Faire devient un art !

 

A force de bricoler ma machine et fabriquer des choses avec, je me suis pris de passion pour l’artisanat et l’art numérique. J’aime beaucoup l’idée que l’on peut, avec un PC (ou Linux… voir Mac mais restons sérieux J) et la machine qui convient, fabriquer à peu près tout !

Désormais, équipé d’une fraiseuse numérique, d’une imprimante et de mon fidèle Laserbot, je souhaite passer encore plus de temps à créer. Que ce soit pour fabriquer mes propres produits ou pour aider les gens à réaliser ce qu’ils imaginent.

 

CRAFT’N SOUND c’est la formidable histoire de deux frères, François et Nicolas, qui partagent les mêmes centres d’intérêts.

Leurs deux passions communes, la musique et la technologie, furent pour eux l’occasion de donner naissance à une idée, puis une autre… Et de fil en aiguille, à ce qui s’est avéré être un véritable projet !

François (à droite) vient de terminer des études en développement technologique puis en digital marketing. Nicolas (à gauche), après 12 ans passés chez Airbus, vient de quitter son emploi pour se consacrer à plein temps à leur projet

 

  • Pouvez-vous nous expliquer votre projet ?

“Notre projet, baptisé Craft ’n Sound, est de proposer des enceintes sans fil de haute qualité, à personnaliser intégralement. Nous pensons que ce nom prend tout son sens lorsqu’on en découvre le principe : penser, composer, construire soi-même le produit choisi sur le modèle du DIY (Do It Yourself) et pouvoir profiter d’une musique qui respecte les compositeurs, les voix et les instruments !

Notre objectif est de permettre au plus grand nombre de se construire un objet high-tech alors que cette activité était jusqu’alors réservée aux professionnels et aux passionnés. Notre volonté est que de 7 à 77 ans (et plus encore, notre grand-mère de 93 ans écoute encore celle qu’elle s’est faite pour elle!), le consommateur puisse se faire un produit qui lui ressemble, tant dans son apparence (couleurs, formes, etc) que dans sa composition (choix des haut-parleurs, bluetooth/wi-fi, etc.).

Nous attachons énormément d’importance à proposer des produits haut de gamme, gage de qualité et de durabilité. Et malgré cela, le prix final en ressort considérablement diminué, car à qualité égale, en fabriquant soi-même son enceinte, on ne paye ni l’assemblage, ni la marque et on divise par deux ou trois le prix de l’équivalent déjà assemblé.

Pour ce faire, nous choisissons minutieusement les composants de nos enceintes, et utilisons les nouveaux outils issus de l’artisanat numérique (découpeuses lasers, fraiseuses numériques, imprimantes 3D, et autres), mis à notre disposition dans les nombreux ateliers de fabrication collaboratifs… Ces espaces nous donnent la possibilité de développer et faire évoluer nos différents produits. Plus besoin de faire partie d’une élite spécialisée ou d’une entreprise à gros budget pour se fabriquer un produit technologique de haute qualité !”

 

 

 

  • Comment avez-vous eu l’idée de créer vos propres enceintes ?

“Nous avions du matériel filaire traditionnel haut de gamme – car nous attachons beaucoup d’importance à la fidélité de l’écoute audio, pour le plaisir, mais aussi pour mieux apprécier le travail du compositeur et des musiciens – mais il prenait trop de place dans nos petits appartements. D’autre part, grâce à l’essor des plateformes de musique en ligne qui offrent désormais une qualité sonore égale ou supérieure aux traditionnels vinyles ou CD, nous étions de plus en plus attirés par les systèmes sans fil que nous trouvions dans le commerce.

Mais peu convaincus par un son trop stéréotypé – la musique, ce n’est pas seulement des basses ! – et un look peu original, nous nous sommes lancés dans la construction de notre propre enceinte sans fil. Nous avons écumé internet à la recherche des bons composants pour atteindre notre objectif et y sommes parvenus, après de nombreuses heures de travail. Le résultat a été au-delà de nos espérances et nous avons immédiatement revendu notre matériel Hifi traditionnel pour ne conserver que les enceintes (la toute première est la bleue avec une lampe) que nous avions construites.

Tous nos amis adoraient nos enceintes, pour leur son – plus fidèle et authentique que les standards du marché – et leur look – plus original et personnel – nous nous sommes alors dit que nous pourrions faire profiter au plus grand nombre ce que nous avions développé pour nous-mêmes.

Nous étions d’autant plus convaincus de l’intérêt d’un tel projet et qu’il était en phase avec son temps. Nous nous sommes donc lancés !”

 

 

  • Quelles valeurs partagez-vous avez le monde des makers ?

“Grâce à internet et aux technologies de ce que l’on appelle l’artisanat numérique, on peut désormais très simplement construire soi-même des produits considérés comme complexes par le passé ; on appelait ça bricolage par le passé, mais c’est devenu un véritable mouvement, désormais moteur dans l’apparition de nouvelles technologies et de nouvelles manières de consommer. On n’est plus un simple consommateur, on devient un acteur-créateur.

Construire soi-même c’est aussi pouvoir réparer soi-même et c’est donc faire un premier pas dans la lutte contre l’obsolescence. C’est aussi limiter l’impact sur l’écologie, car plus on fabrique proche de chez-soi, moins on a recours à de lourds moyens de transport pour acheminer nos biens de consommation, qui parfois viennent de très loin. Ainsi, nous privilégions l’approvisionnement local et nous n’utilisons que des bois certifiés PEFC. Notre rêve est que chacun puisse tout fabriquer chez-soi ou dans son quartier, même des composants électroniques !”

 

 

 

  • Pourquoi participer aux Maker Faire ?

“Chaque Maker Faire est une occasion de montrer notre projet, de partager avec les makers et nous permet de sortir de notre espace de travail quotidien. Grâce aux événements auxquels nous avons participé, nous avons également fait de fabuleuses rencontres ! La communauté des makers est particulièrement soudée et bien-intentionnée, nous nous entraidons et nous soutenons mutuellement.

C’est par exemple le cas avec David Cragné, rencontré cette année à la Maker Faire de Nantes, avec qui nous essayons de conjuguer le virtuel et réel, pour une expérience innovante sur le Web, qui devient réalité chez-soi ; à voir bientôt sur notre page web…

Nous y apprécions beaucoup le partage avec le grand public qui s’intéresse de plus en plus à ce que nous faisons. Les visiteurs apprécient la fraîcheur de nos idées et nous le rendent bien en soutenant notre démarche et notre projet.”

 

 

  • Et pour la suite ?

“Pas de complexe de la “page blanche” chez Craft ‘n Sound, nous aimerions d’ailleurs intégrer de nouveaux makers à nos projets pour proposer des objets toujours plus innovants, autour d’une même passion et dans le respect de nos valeurs d’innovation et de limite de l’impact écologique.

Montez le volume, suivez-nous sur les réseaux sociaux @craftnsound : grâce à vous, nos idées vont faire du bruit !”

           

 

 

 

Petite visite chez nos voisins Hollandais à loccasion de la Maker Faire d’Eindhoven. Une ville fantastique qui, après la fermeture des usines Phillips, a connu des moments vraiment difficiles mais qui a su rebondir en misant tout sur une politique culturelle forte… Vingt ans après, la ville dEindhoven occupe désormais une place de leader en termes de Design (Dutch Design Week) et bon nombre dateliers collaboratifs, où l’esprit maker prédomine, y ont vu le jour . Un terrain favorable pour développer une Maker Faire ! 

Cette nouvelle édition était très familiale. De nombreux enfants et parents ont pu s’amuser à être des makers en herbe grâce aux nombreux ateliers proposés !

 

Nous avons adoré les foodtrucks dans un esprit purement hollandais (que des bons produits !) aux looks incroyables !

 

Les visiteurs ont aussi pu voir des enfants qui faisaient de la musique en sautant sur des pneus ! 🙂 

 

Découvrir une usine de recyclage de déchets qui tient dans une remorque ! 

 

Y apprendre quau Luxembourg aussi ça bougeait ! Rendez-vous prochainement à la Mini Maker Faire.

 

Retrouver des connaissances, comme nos amis de CRAFT’N SOUND qui depuis leur première Maker Faire à Paris en 2017 semblent ne plus en rater aucune !

 

Et enfin, par un temps radieux, s’émerveiller en regardant la parade passer ! 

 

Domaine National de Saint-Cloud
Dimanche 1er octobre 2017

Alors même qu’il fête ses 17 ans cette année, le Red Bull Caisses à Savon n’a pas atteint l’âge de raison pour autant !
Toujours aussi impertinent et anticonformiste, il rassemble les joyeux drilles de 7 à 77 ans qui refusent de se prendre au sérieux.
Le dimanche 1er octobre, 50 équipes de doux-dingues ont rendez-vous au Domaine National de Saint-Cloud au volant de leur bolide « pimpé » maison pour dévaler la colline de l’Ouest parisien dans l’insouciance et la bonne humeur, devant pas moins de 30 000 spectateurs.

CRÉATIVITÉ, AUTODÉRISION ET VIEUX BOULONS !
Pour participer au Red Bull Caisses à Savon, il ne suffit pas d’être un bon mécano… Certes, ça sert, mais ça ne fait pas tout !
Si le bolide doit avant tout tenir la route avec une bonne direction et un système de freins en parfait état de fonctionnement, l’originalité compte aussi pour une bonne part de la note finale. La créativité et l’autodérision sont donc deux atouts indispensables, notamment pour passer le cap des sélections.
Si pour certains, la participation à la course est une affaire de famille, pour d’autres il s’agit plus d’un délire entre copains. Une chose est sûre, c’est que tout le monde est réuni pour passer un bon moment !

À FOND LA CAISSE !
En 2014, les participants ont mis la barre très haut : une moule géante escortée par des cornets de frites, un patin à roulette vintage géant, une Game Boy XXL, le Hot Rod mythique de ZZ Top ou encore un Rubik’s Cube piloté à reculons…

Pour donner vie à ces bolides très spéciaux, les équipes doivent rivaliser d’imagination et la plupart d’entre elles a recours au recyclage de vieux véhicules. Vélos, mobylettes, tondeuses, tracteurs ou même poussette… Tout ce qui roule devient objet de convoitise !
Par équipe de 4 (1 pilote, 1 co-pilote et 2 pousseurs), les participants conceptualisent et fabriquent l’engin qu’ils piloteront le jour de la course selon des contraintes techniques précises (largeur inférieure à 2 m ; longueur inférieure à 5 m ; poids inférieur à 80 kg sans les pilotes).
Et les engins ont plutôt intérêt à rouler vite, car c’est sans moteur ni source d’énergie stockée ou extérieure qu’ils dévalent les 450 m de circuit, large de 5 à 8 m en fonction du parcours. Virages en épingles, lignes droites inclinées et dénivelé pouvant atteindre 20%… Les caisses à savon doivent tenir la route sans chuter au risque de perdre des secondes cruciales au chronomètre !
Un jury composé d’athlètes professionnels et de célébrités désignera les vainqueurs selon des critères de temps et d’originalité du véhicule.

  

IL ÉTAIT UNE FOIS LA CAISSE À SAVON…
À Dayton, dans l’état Américain de l’Ohio, il y a plus d’un siècle, vivait un homme d’affaires à qui il prit la fantaisie de bâtir un engin de course à partir des robustes conteneurs dans lesquels il transportait du savon.
Il décida de placer une roue de chaque côté de ce véhicule de bois et d’y joindre un simple mécanisme de direction à essieu pivotant. Ceci suffit à parachever un bolide qui continue aujourd’hui à susciter l’engouement : la caisse à savon de course.
Durant les 15 dernières années, plus de 100 courses Red Bull Caisses à Savon ont été organisées dans plus de 49 pays, et dans des dizaines de villes, de Los Angeles à Vancouver en passant par Jérusalem et Monterrey… En 2013 et 2014, les Français ont prouvé qu’ils étaient inspirés et plutôt habiles en mécanique…

Le cru 2017 sera sans nul doute encore plus puissant que les 2 derniers !

« Page précédentePage suivante »