Une nouvelle édition du CES vient de se terminer. Make: y était pour dénicher les dernières pépites en matière de DIY et de startups parmi les murs de téléviseurs, les enceintes karaoké lumineuses, les appareils électroniques, et globalement tout ce qui touche au « grand public » et à l’« électronique ».

Voici, pêle-mêle, quelques observations :
-Nous avons remarqué l’existence d’un grand nombre de drones sous-marins cette année.
-Le Colorado semblait revenir dans toutes les conversations. Cet État est-il en train de devenir la nouvelle mecque de l’innovation ?
-Les Impossible Burgers 2.0 distribués sur le salon étaient un véritable délice, faisant ainsi figure d’exceptions dans un événement qui n’est pas réputé pour sa bonne chère.

Revenons à présent sur les temps forts de l’événement :

 

Matt Johnson de Bare Conductive nous a présenté les dernières nouveautés de son projet d’encre conductrice, une matrice imprimée unique et une nouvelle carte contrôleur capables de détecter tout contact sur la surface de deux feuilles de matériaux de 10 x 20 cm environ. La société collabore dorénavant avec de nouveaux partenaires de grande envergure, le premier étant Ikea.

 

Le FT Aviator est un nouveau contrôleur de drone, créé par l’astronaute Scott Parazynski (que l’on voit ici sur la photo), à l’interface plus intuitive, sous la forme d’un joystick traditionnel. Il a récemment trouvé un financement sur Kickstarter et est conçu pour fonctionner avec les drones DJI.

 

 

 

 

 

La société Techniplas a fait ses débuts dans le moulage par injection. Elle dispose à présent d’une importante division numérique, dirigée par Avi Reichental (précédemment chez 3D Systems). Basé à Ventura, Californie, elle est spécialisée dans la personnalisation automobile grâce à l’utilisation d’outils de conception générative automatisée et son procédé d’impression 3D métal propriétaire. Jetez un œil aux jantes de sa Mini Clubman personnalisée !

 

 

 

 

Sphero a lancé son nouveau produit, Specdrums, quelques jours avant le CES, avec lequel elle a joué de la musique live sur son stand tout au long de la semaine. Ce nouveau produit a de quoi fasciner : deux bagues à connexion sans fil s’enfilent aux doigts, chacune s’interfaçant avec n’importe quelle couleur avec laquelle elle entre en contact, déclenchant des sons ou des effets physiques programmés dans son application. Les claviers sont fournis par commodité ; vous pouvez tapoter les bagues contre n’importe quel objet de couleur pour générer des effets.

 

 

OhmniLabs est spécialisée dans la mise au point économique et rapide de robots au moyen de l’impression 3D et de mécanismes novateurs. Son produit principal est la robotique de téléprésence, mais les fondateurs ont apporté au CES une paire de bras robotiques télécommandés qu’ils ont rapidement assemblés à partir de composants récupérés. La configuration ci-dessus est destinée au lavage de vitres, un chiffon sur un bras et une buse de pulvérisation intégrée dans l’autre.

 

 

 

 

Alternative à Echo/Google Home, Mycroft Mark II permet à l’utilisateur de créer son propre assistant vocal privé, sans aucune transmission de données à un serveur. Équipé d’une batterie de 8 microphones, le produit délivre un son de haute qualité et intègre un écran. Pour répondre aux questions, il se connecte à Wikipedia et Wolfram Alpha.

 

 

 

 

 

À l’occasion du CES, Arduino a distribué gratuitement 10 000 cartes MKR1000. Installée au sein du stand d’Arrow Electronics et bénéficiant d’une immense signalétique aux entrées du hall d’exposition, la société a représenté de loin le principal fournisseur de composants «  Maker » de l’événement.

Le robot de chaîne de montage d’Omron est un engin rapide et amusant à voir.

 

 

 

 

L’expérience offerte par le simulateur de montagnes russes en VR au CES prête à discussion.

 

 

 

 

 

 

 

Desktop Metal a démontré les performances de ses imprimantes métal pour la création d’engrenages, de charnières et de têtes de club de golf. Son système pour environnement de bureau se chiffre à plus de 100 000 dollars, mais inspire des idées de projets.

 

 

 

 

 

Max Lubovsky de Formlabs nous a présenté ses derniers matériaux, y compris des résines caoutchouteuses aux propriétés ductiles étonnantes et des matières plastiques similaires au polyéthylène (le flacon pulvérisateur imprimé en 3D était surprenant). Basée à Boston, l’entreprise s’est développée, employant désormais 500 personnes, avec des bureaux à l’international dans de nombreuses grandes villes.

 

 

 

 

 

L’Electrafly est un moyen de déplacement personnel électrique dans les airs avec huit rotors répartis autour du pilote, ainsi qu’une turbine à réaction de 200 chevaux disposée entre ses jambes. Basée dans l’Utah, la société va commencer les essais sur des humains cette année.

Nouveau moyen de déplacement personnel volant, cette création d’Hoversurf a été intégrée dans la flotte de la police de Dubaï. C’est de loin la chose la plus effrayante qui nous ait été permise de voir au salon cette année.

 

 

 

 

Bien que cela ne soit pas un projet Maker, il est toujours plaisant de voir l’intérieur d’un appareil complexe en vue de coupe comme ce reflex numérique Nikon haut de gamme.

 

 

 

 

 

 

Amr Saleh, cofondateur de 1Sheeld, est venu au CES avec son dernier projet en provenance d’Égypte. Elkrem est une carte de développement blockchain basée sur Arduino.

 

 

 

 

 

 

Deux géants de la photographie analogique, Polaroid et Kodak, ont tous deux présenté leurs projets d’impression 3D. Polaroid est un appareil compact, facile à utiliser en classe, abordable (environ 450 euros), mais qui n’est disponible actuellement qu’au Royaume-Uni et en Europe. La machine de Kodak est une double extrudeuse ultra-puissante qui est capable de réaliser de véritables impressions avec plusieurs matériaux. D’un coût de 3500 dollars, elle vient d’être lancée sur le marché américain.

 

 

 

 

DressCoders, venu d’Italie, utilise des fils optiques pour ajouter des éléments lumineux fluorescents à ses créations de mode. L’effet est brillant.

 

 

 

 

 

 

Au centre du hall des startups, l’arbre créatif lumineux d’IndieGoGo a capté tous les regards.

 

 

 

 

 

 

Traduction par Arnaud Galland

Source : https://makezine.com/2019/01/11/makes-15-favorite-finds-from-ces-2019/

 

Vous aimez la musique et vous souhaitez vous équiper high-tech, être plus éco-responsable et à moindre coûts ?! Les makers sont là pour répondre à vos désirs ! Nous sommes fiers de vous présenter KATAPOSTE !

C’est l’enceinte audio nomade et connectée, assurant puissance et autonomie dont vous ne pourrez plus vous passer !

Son originalité ? Elle est livrée en kit à monter soi-même et dispose de matériaux robustes et performants : un caisson en bois finement découpé à la découpe laser lui assure un design unique ;  une paire de haut-parleurs Focal, une puissance de 2x50W et 10 heures d’autonomie à plein volume. De plus toutes les pièces sont standards et se trouvent facilement dans le commerce en tant que particulier. KATAPOSTE, c’est ainsi une nouvelle forme d’écologie à contre-pied de la tendance actuelle,  ce n’est pas un objet 100 % « vert » mais un objet durable et réparable par soi-même. Ainsi, vous faites un joli pied de nez à l’obsolescence programmée ! Un des principes de coeur de ses deux créateurs ! D’ailleurs en 2017, ils ont été vite remarqués par les médias puisqu’ils sont parmi les premiers en France à proposer un objet de consommation courante non-obsolescent !

Crédit image : la cabane

En parlant des créateurs… Pierre et Damien! Ils ont 34 ans, ont suivi tous les deux des parcours d’ingénieur, Pierre en électronique, Damien en mécanique et deux passions communes les animent… la musique et la technologie ! Pierre a commencé à créer des postes audio par plaisir afin de passer ses week-ends en montagne avec sa propre musique il y a une dizaine d’année… Sans le savoir au départ,  l’ancêtre du Kataposte était né et les deux compères ne s’imaginaient pas à l’époque que cette première idée allait devenir un véritable projet d’entreprise ! De son côté, Damien se spécialise en technologie digitale après ses études et se familiarise très vite avec l’univers de l’open-source (le partage de savoir et de développement web) et des fablabs. Pour ces deux ingénieurs inventifs, c’est une évidence. Avec leurs spécialités complémentaires, dans un monde où l’on rêve de fait changer les choses et sensibles à l’environnement, Damien et Pierre souhaitent bien passer du rêve à la réalité en créant KATAPOSTE et c’est au fablab de  la VilletteMakerz, à Paris, que se développe ce formidable projet.

Après une opération de crowdfunding plus que réussie en fin d’année 2018, aujourd’hui, leurs objectifs sont de développer la partie open-hardware. On vous explique ! Les plans de conception sont publiés sur internet et sous licence Creative Commons avec Attribution. Cela signifie que l’enceinte peut être réalisée par n’importe qui. Ingénieux, non ?! Leur souhait est d’inciter les curieux ou autre créateur joyeux et fou à enrichir le projet.  Transformer les concurrents en co-producteurs, voir arriver de nouveaux designers et enrichir ainsi les modèles de caissons audios alternatifs (par d’autres formes, d’autres matériaux)… voici le nouveau rêve ! Développer une communauté de co-créateurs, ouvrir la porte à tous afin de créer des fonctionnalités nouvelles (pré-ampli vinyls, console de jeux rétro, karaoké…)! Bref, tout le monde est invité à contribuer à l’évolution du produit !

 

Crédit image : la cabane

 

Rédigé par Cécile Ravaux